Les populations de Tchaourou et environs ont vécu une semaine de peur et d’escalade de violence sans précédent. Et devant l’accalmie relative des affrontements entre les forces de l’ordre appuyées par l’armée et les manifestants des questions subsistent. Face aux affrontements entre les forces de l’ordre qui ont reçu le renfort de l’armée et les chasseurs à Tchaourou, le gouvernement a entamé une communication.
Cette communication veut faire croire à tout le monde que ce sont les délinquants qui sont à la base des troubles et violences enregistrés depuis bientôt une semaine. Soit. Mais, au Bénin, quand il s’agit d’affronter les délinquants, ce sont les forces de l’ordre qui interviennent et rétablissent l’ordre. Alors, pourquoi a-t-on déployé l’armée pour rétablir l’ordre à Tchaourou et à Savè? A la base, l’armée est censée protéger la nation contre les troupes étrangères. Les manifestants de Tchaourou et de Savè sont-ils des étrangers ? Si oui quelles sont les preuves ? Sommes-nous en guerre pour que les forces de l’ordre soient débordées?
Hier samedi, le conseiller technique à la sécurité du ministre de l’intérieur, le Colonel Spéro Lewis Gouchola est monté au créneau pour porter la parole des hommes en uniforme et informer l’opinion publique nationale et internationale sur les évènements de Tchaourou et de Savè. Où est passé le Directeur de la police républicaine (DGPR) Nazaire Hounonkpè pour que ce soit le conseil technique du ministre de l’intérieur qui porte la parole des forces de l’ordre et de l’armée? Est-ce qu’il faut croire que le DGPR est en résidence surveillée comme le disent les informations qui circulent sur les réseaux sociaux? Où est l’adjoint du DGPR aussi?
Autant de questions qui restent sans réponses. Les responsables de l’armée et de la police doivent monter au créneau pour éclairer l’opinion sur ces préoccupations.
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