,

Boeing : cette révélation qui n’arrange pas les affaires de l’avionneur

Des révélations qui mettent un peu plus en lumière les façons d’agir de l’avionneur américain Boeing. Déjà critiqué pour ne pas avoir le double crash de 737 Max Lion Air et Ethiopian Airlines, aujourd’hui la firme américaine est pointée du doigt pour avoir falsifié le dossier d’un 787 Dreamliner vendu à la compagnie Air Canada.

Boeing a avoué. En effet, à l’occasion d’une déclaration opérée face à CBC News, l’avionneur américain a confirmé les informations selon lesquelles le dossier d’un 787 Dreamliner, vendu à Air Canada avait été falsifié. Ce dernier indiquait à tort que le travail de fabrication avait bel et bien été achevé alors que la réalité était bien différente. Dix mois seulement après sa mise en service, l’avion lui, subira une fuite de carburant.

Publicité

Boeing falsifie des documents

Mise au courant, la FAA, l’Agence fédérale américaine de l’Aviation Civile n’a pas encore réagi. Toutefois, du côté de Boeing, on assure qu’il ne s’agit ici que d’un accident isolé et que très vite, des mesures ont été prises à l’encontre du mécanicien et de l’inspecteur en charge de l’étude. Des révélations qui viennent toutefois jeter un peu plus le trouble encore sur Boeing qui est de plus en plus surveillé par les autorités internationales de l’aviation.

« Un problème majeur »

L’annonce, selon laquelle un document censé assurer la sécurité de centaines de passagers se trouvant à bord d’un avion, a été falsifié représente d’ailleurs « un problème majeur » pour Mike Doiron, président de Doiron Aviation Consulting. En effet, dans l’aviation, la moindre petite fuite peut avoir de terribles conséquences, les pièces d’un moteur pouvant facilement atteindre les 700 degrés. Toutefois, du côté d’Air Canada, on tente de calmer les esprits. Tous les avions sont régulièrement soumis à des inspections et des maintenances en conforme aux règles en vigueur.

Dans le cadre d’un programme, récemment qualifié d’obscur, Boeing a effectivement obtenu le droit de surveiller ses propres appareils. Une liberté de mouvement qui commence à sérieusement poser problème. En effet, certaines voix s’élèvent afin de demander jusqu’à quel degré d’autorité Boeing avait accès. De son côté, la FAA a confirmé qu’elle supervisait et évaluait les performances de l’avionneur américain mais que, dans le cadre de l’accord d’autonomie passé, n’avait pas la possibilité d’en discuter publiquement.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité