Carlos Ghosn : sa femme appelle Trump à l’aide suite à l’inaction de Macron

Carlos Ghosn en délicatesse aussi bien au Japon qu’en France, sa femme a décidé d’appeler à l’aide. Il y a quelques semaines, Carole Ghosn a ainsi demandé à Emmanuel Macron d’intervenir auprès du gouvernement japonais afin de garantir à son mari une incarcération et un procès digne de ce nom. Face à l’inaction de ce dernier, qui ne souhaite pas intervenir dans le cadre d’une affaire judiciaire étrangère, l’épouse de l’ancien magnat de l’immobilier s’est tournée vers Donald Trump.

Au cours d’un entretien enregistré pour la BBC et diffusé en ce 17 juin, Carole Ghosn, parfois au bord des larmes en évoquant la situation de son époux et de sa famille, appelle le président américain à intervenir auprès de Shinzo Abe à l’occasion du prochain G20. Celui-ci, se tenant le à la fin du mois, sera l’occasion pour les deux présidents d’échanger. Souhaitant s’assurer que son mari soit jugé dans les meilleures conditions possibles, celle-ci lance ainsi un appel.

Publicité

Un appel lancé à Donald Trump

Difficile toutefois de penser qu’il sera entendu. En effet, su le président Macron a décidé de ne pas intervenir, la possibilité de voir le président américain glisser un mot à son homologue japonais semble infime. Cependant, cet appel tend à prouver le désarroi de la famille Ghosn face à une situation à laquelle personne ne s’attendait. Aujourd’hui, l’ancien patron de l’alliance Renault-Nissan fait ainsi l’objet de quatre inculpations, pour dissimulations de revenus dans des documents boursiers et abus de confiance aggravé.

Carole Ghosn critique la surmédiatisation de l’affaire

Incarcéré depuis le début du mois d’avril, Ghosn est finalement sorti de prison à l’issue de trois semaines de détention. Aujourd’hui, ce dernier est assigné à résidence dans des conditions relativement strictes. Celui-ci n’a, par exemple, pas l’autorisation de quitter le territoire. Une situation compliquée à vivre pour tout le monde, d’autant que l’affaire se veut médiatique au possible. « Tout cela aurait pu être géré dans l’entreprise. Il n’était pas nécessaire d’aller aussi loin », a d’ailleurs estimé Carole Ghosn.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité