Les 25 et 26 juin au Bahreïn lors de la conférence de Manama, le volet économique de l’accord de paix réalisé par le gendre de Donald Trump sera présenté. Ce document se veut être la solution définitive au conflit israélo-palestinien vieux de soixante-dix ans et sur lequel les meilleurs diplomates du monde entier ont échoué. Mais cet accord ne rencontrera pas le succès voulu par ses géniteurs américains. L’une des parties concernées par cet accord de paix n’a visiblement pas été consultée et beaucoup de points qui y sont proposés ne répondent pas aux aspirations de la Palestine.
Beaucoup de griefs du côté palestinien
« Les Palestiniens ne renonceront jamais à leurs aspirations à un État indépendant en échange de quelques milliards de dollars (…) Une telle conférence est condamnée à l’échec avant de commencer » a notamment indiqué Riyad Al-Malki, le ministre des Affaires Etrangères de la Palestine au micro de nos confrères de l’Agence de Presse Française. Cet accord met en effet en exergue des avantages de développement avec d’énormes possibilités d’investissements en Palestine.
Mais le seul hic est que les points fondamentaux sur lesquels les divergences entre les deux pays sont fondées, n’ont pas eu de réelles solutions. Entre autres décisions qui repoussent la Palestine, figure en bonne place la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël. Tous ces signaux présagent selon certains observateurs d’un échec certain pour l’initiative du gouvernement Trump. Déjà, les Européens, les Chinois ainsi que les Russes boycottent la présentation de ce projet.
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