Mulhouse une ville de l’Est de la France célèbre pour son parc zoologique et botanique, ainsi que pour sa cité de l’automobile et du Train-patrimoine, se serait distinguée depuis ce week-end par un fait divers, acté dans les locaux de son hôtel de Ville et relayé par plusieurs médias, qui aurait transformé une cérémonie heureuse en incident judiciaire.
Le Maire vient pour un mariage et se fait agressé
Ce samedi 15 juin, le maire de Mulhouse, Michèle Lutz, et ainsi qu’une agente d’état civil, se seraient faites agressées par un couple de marié et ses invités dans les locaux de la commune. En effet, le couple sensé se marier aurait pris de grandes libertés avec le planning établi par la commune, arrivant tardivement avec plusieurs heures de retard.
Ne les voyant pas se mettre en place, l’officier d’Etat civil, ici le maire en personne, aurait choisi pour ne pas les pénaliser, de célébrer d’abord le mariage devant succéder à celui des retardataires, histoire de leur permettre de réunir tous leurs invités, d’ailleurs aurait témoigné la mairesse elle-même ; « le marié, pourtant déjà installé, s’est levé pour aller chercher du monde ».
Cependant, les invités et les mariés mécontents d’être passés en dernier auraient attendu la fin de la cérémonie pour invectiver la mairesse ainsi que sa suppléante, allant jusqu’à leur proféré insultes et coups de cannes. Une attitude impardonnable pour Michèle Lutz, qui se serait dite résolue à se constituer partie civile ; « Je ferai mon devoir pour faire comprendre qu’on ne peut pas faire n’importe quoi dans une salle de cérémonie » aurait-elle déclaré à la presse. Et selon le code pénal français, les délits d’outrage, de menaces et actes d’intimidation ou encore de violences, se verraient apposer des circonstances aggravantes du fait même de la qualité de dépositaire de l’autorité publique de la victime.
« Le respect dû à la personne des élus constitue l’un des fondements de la démocratie. Il est donc nécessaire que l’institution judiciaire vienne sanctionner de manière ferme et adaptée les infractions dont ceux-ci peuvent être les victimes dans l’exercice de leurs fonctions. » Déclarait en substance, une Réponse du Ministère de la justice, à une question publique du Sénat, le 13 Juin 2013.
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