Huawei en difficulté : « En 2021, nous retrouverons notre vitalité afin de servir l’humanité »

Alors que les ventes du groupe chinois Huawei se sont effondrées de 40% après les annonces des sanctions américaines, Ren Zhengfei a décidé de réagir. Ainsi, à l’occasion d’une conférence tenue au siège du groupe, à Shenzen, ce dernier a été très clair sur les objectifs de son entreprise, estimant qu’en 2021, Huawei aura réussi à amortir tous les contrecoups s’étant présentés sur sa route.

Pour se faire, le groupe a prévu de drastiquement réduire sa production d’environ 26,7 milliards d’euros pour l’année à venir et la suivante, soit un tiers de sa production environ. En 2018, les ventes du géant Chinois avaient alors dépassé les 95 milliards d’euros, permettant ainsi à la firme de s’imposer comme étant l’un des acteurs majeurs du monde de la téléphonie mobile et des télécoms.

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Des ventes en chute libre

Cette baisse de la production, permettra au groupe de faire le dos rond face aux sanctions américaines et la fin de son partenariat avec Google. Amortissant le choc, Ren Zhengfei espère que d’ici à 2021, le groupe aura réussi à maîtriser sa nouvelle situation avant de repartir de plus belle. « En 2021, nous retrouverons notre vitalité afin de servir l’humanité » a ainsi promis cet ancien ingénieur de l’armée chinoise.

Une guerre commerciale difficile à assumer

Huawei semble être la victime numéro 1 de la guerre commerciale que se livrent États-Unis et Chine. Placé sur une liste noire le 16 mai dernier, Huawei est désormais empêché de se fournir auprès d’industriels chinois. Résultat, la société se retrouve à devoir assurer ses productions avec de nouveaux partenaires, trouvés à la dernière minute. Même son de cloche chez Google qui a décidé de ne plus fournir à la société chinoise, l’accès à ses services. Youtube, Gmail, et le marché Android ne seront plus disponibles sur les derniers Huawei.

Huawei face à une série de sanctions

Enfin, il y a quelques mois, c’est au Canada que la directrice financière et fille du fondateur de la société, Meng Wanzhou, a été arrêtée par les forces de l’ordre. Extradée aux États-Unis, cette dernière est accusée par les autorités américaines d’avoir participé à un montage financier opaque, dans le but de continuer à commercer avec l’Iran et, par la même occasion, échapper aux sanctions américaines.

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