Iran : nouvelle accusation de l’administration Trump, démenti des autorités

Jeudi dernier, une série d’attaques a été menée contre deux navires, un Japonais et un Norvégien, en pleine mer d’Oman. Un incident survenu alors que les tensions entre l’Occident et Téhéran sont plus importantes que jamais, poussant d’ailleurs l’ONU à se réunir en urgence dans la nuit de jeudi à vendredi afin de débriefer.

Intertanko, l’association internationale des pétroliers indépendants a été prévenue de cette double attaque survenue jeudi. Selon ses représentants, il s’agirait ici d’une attaque planifiée. En effet, les deux navires ont été attaqués au niveau, voire sous la ligne d’eau, tout près des salles des machines. Résultat, les assaillants étaient, semble-t-il, très bien renseignés et prêts à passer à l’attaque. Reste maintenant à savoir qui est derrière cette offensive express.

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L’Iran, responsable de ces attaques ?

L’Iran en est-il responsable ? De nombreux regards se sont, en tout cas, tournés en cette direction. Très vite sous pression, Téhéran a alors balayé d’un revers de la main ces accusations, assurant n’y être pour rien. Afin d’appuyer encore un peu plus son propos, la République islamique a continué en ajoutant qu’elle était prête à s’affranchir de certaines restrictions imposées en matière de nucléaire, si davantage de pression, il y avait sur ses épaules. Face à la menace, António Guterres, secrétaire général de l’ONU, a appelé au calme, assurant que le monde ne pouvait clairement pas se permettre de devoir faire face à un conflit dans la région du Golfe.

L’ONU, face à la menace d’un conflit

Du côté Américain, on persiste et signe. En effet, au cours de cette réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l’ONU, Jonathan Cohen a assuré qu’absolument tous les éléments et toutes les preuves rapportées tendaient à incriminer l’Iran dans cette attaque. « Si on ne réagit pas, d’autres attaques sont possibles » a-t-il continué, alors que l’Iran a une nouvelle fois rejeté toutes les accusations américaines, avant de les condamner « dans les termes les plus forts« . Même son de cloche chez Mike Pompeo qui, directement face à la presse a cette fois-ci incriminé son rival du Golfe, ajoutant que l’objectif de cette double attaque était d’empêcher le passage de pétrole par le détroit d’Ormuz, haut lieu de transit de l’or noir puisqu’un tiers des exportations mondiales y passe chaque année.

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