Alors que le président Trump a répété à maintes reprises qu’il n’envisageait pas, à court terme, de guerre contre l’Iran, la perspective d’un conflit elle, se fait réelle. Si les forces de l’armée américaine sont connues, celles de l’armée iranienne le sont beaucoup moins, à tel point que selon Trump, le conflit entre les deux nations ne devrait pas s’éterniser.
L’avance technologique et logistique américaine serait telle, que l’armée iranienne, selon Washington, ne ferait pas le poids. « Nous sommes dans une position très forte, et ça ne durerait pas très longtemps, je peux vous le dire », assurait encore récemment le quarante-cinquième président américain. Toutefois, cela est-il vrai ? Si l’armée iranienne est logiquement en retard comparée à la puissance américaine, celle-ci possède toutefois de très nombreux atouts et avantages, comme par exemple, la connaissance du terrain.
L’avance américaine, peu à peu comblée
En outre, l’armée de la République islamique est ainsi divisée en deux parties. D’un côté, l’armée dite régulière, composée de l’armée de terre, de l’air et de mer. Forte d’un contingent de 550.000 hommes environ, celle-ci n’est toutefois pas très bien équipée et compte en son sein, des milliers de jeunes hommes venus faire leur service militaire. De l’autre côté, le corps d’élite de l’armée israélienne, les gardiens de la Révolution.
L’armée iranienne se développe
Créé en 1979 par l’ayatollah Khomeiny, ce groupe a pour objectif de défendre les acquis de la révolution islamique. Très bien équipé, présent dans l’économie et la politique iranienne, le corps des gardiens de la Révolution est composé de 125.000 hommes. À prendre très au sérieux, l’armée iranienne a également effectué de nombreux progrès en terme de défense aérienne, comme en témoigne la destruction d’un drone américain en début de semaine. Selon un rapport de l’International Institute for Strategic Studies (IISS), Téhéran disposerait ainsi de 32 batteries de missiles sol-air russes SAM-300.
Laisser un commentaire