Alors qu’entre l’Iran et les États-Unis, la situation est à un véritable tournant, John Bolton, conseiller national du président Trump à la sécurité a tenu à mettre les choses au point, assurant que la prudence américaine sur ce dossier, n’était pas à comparer avec une certaine forme de faiblesse.
En effet, alors que le président Trump a préféré annuler une série de frappes préventives contre Téhéran après qu’un drone américain ait été abattu, la situation se veut extrêmement tendue. Face à la possibilité de voir celle-ci se transformer en conflit armé, Washington préfère prendre son temps.
La stratégie américaine, bien définie
Une stratégie prudente que le gouvernement assume. Toutefois, attention à ne pas voir en cette série de décisions, une forme de faiblesse, bien au contraire. À l’occasion d’une rencontre avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, John Bolton a ainsi été très clair à ce sujet, offrant une réponse directe au gouvernement iranien qui a souligné sur Twitter, la prudence dont fait preuve l’exécutif américain.
La politique, seul moyen de s’en sortir
Soucieux de rappeler la position américaine, qui se veut relativement ferme, ce dernier a également appelé tous les partis engagés à travailler ensemble afin de trouver un accord susceptible de permettre à Téhéran et à Washington de repartir sur de bonnes bases. « Toutes les options sont sur la table » a-t-il ajouté.
Un appel à la discussion qui a d’ailleurs trouvé écho auprès d’Anwar Gargash, ministre émirati des affaires étrangères, qui pour sa part a plaidé en faveur d’une solution politique. « Les voix des acteurs de la région sont toutes importantes si nous souhaitons sortir de ce conflit » a-t-il ainsi lancé sur Twitter. Un appel au calme qui intervient après que le gouvernement américain ait confirmé l’envoi de 1000 nouveaux soldats dans la région, en soutien aux 2500 déjà déployés.
Laisser un commentaire