Mohammed ben Salmane : sa sœur bientôt jugée pour violences en France

Le 9 juillet prochain, la sœur du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, va être jugée du côté de Paris. En effet, cette dernière est directement accusée par un plombier, d’avoir donné l’ordre à l’un de ses gardes du corps, de l’agresser physiquement alors même qu’il effectuait toute une batterie de travaux dans son appartement parisien.

Il apparaît toutefois peu probable qu’Hassa bint Salmane, soit présente le jour de son procès. Et pour cause, les faits reprochés sont assez graves. Nous sommes au mois de septembre 2016 lorsqu’un homme vient faire quelques travaux dans l’appartement du XVIe arrondissement de la princesse. Prenant une série de clichés censés lui permettre de définir le terrain sur lequel il allait intervenir, l’homme est ensuite accusé d’avoir pris ses photos afin de les revendre à des médias.

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Un homme frappé, humilié

Soucieuse de ne pas créer le buzz et faire parler d’elle, Hassa bint Salmane ordonne alors à sa garde rapprochée de frapper le plombier. Roué de coups, humilié, ce dernier aurait également été forcé de s’agenouiller afin de baiser les pieds de sa cliente. Ce n’est que quelques heures plus tard, après avoir subi de nombreux sévices, qu’il sera autorisé à partir. La situation aurait pu être sensiblement différente. En effet, la princesse aurait menacé de le tuer, assurant qu’il ne méritait pas de vivre.

La justice française, déjà aux prises avec la famille royale

Mis en examen le 1er octobre 2016 dernier, le garde du corps de la princesse sera jugé pour des faits de « vol », « violences volontaires avec usage ou menace d’une arme » et « séquestration ». De son côté, la sœur de MBS sera jugée pour « complicité de violences volontaires avec usage ou menace d’une arme », « complicité de séquestration » et « vol ». Une nouvelle affaire judiciaire entre la justice française et la famille royale saoudienne qui a fait parler d’elle à plus d’une reprise. En mars 2013 par exemple, Maha al-Sudaïri, épouse répudiée de l’ancien prince héritier Nayef ben Abdelaziz Al Saoud avait vu certains de ses biens être confisqués après qu’elle ait quitté l’hôtel le Shangri-La, laissant derrière elle une note impayée de près de 6 millions d’euros.

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