Nigéria : Boko Haram vole des armes après l’attaque d’une base militaire

Nouvel événement au Nigeria ou des djihadistes affiliés à Boko Haram ont réussi à attaquer pas moins de trois bases militaires avant d’y voler armes et munitions. Les assaillants, visiblement affiliés au groupe de l’État islamique en Afrique de l’Ouest ont réussi à prendre par surprise les militaires présents sur place afin de mener leur mission à bien.

Dans les faits, ce sont quatre bases qui ont été prises pour cible au cours du weekend. La dernière, se trouvant du côté de Dikwa, a résisté et n’a pas été prise d’assaut contrairement aux trois précédentes. Un officier de l’armée a confirmé cette information, ajoutant que du côté de Dikwa, personne n’avait été blessé au cours de l’attaque qui a vu les djihadistes se ramener dans pas moins de 13 camions remplis d’armes lourdes. La ville elle, n’a pas été choisie au hasard puisque symbolique. En effet, celle-ci se situe à 90 kilomètres seulement de Maiduguri, la capitale de l’État de Borno. Sur place, vivent 70,000 réfugiés, déplacés à cause du conflit entre les forces extrémistes et les autorités.

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Les djihadistes ont pris d’assaut 4 villages

Plus tôt dans le weekend, samedi soir, les djihadistes ont toutefois réussi à prendre d’assaut la base de Marte, située à 40 kilomètres de Maiduguri. Un combat intense s’est déclaré entre les forces de l’ordre et les extrémistes qui ont réussi à récupérer des armes et à en détruire d’autres. Les soldats ont en fait battu en retraite, certains décidant de fuir du côté de Dikwa, avant d’être à nouveau attaqué le lendemain. Les djihadistes eux, ont profité de cet avantage pour ensuite assiéger le village de Kirenowa.

Les locaux, déplacés à Maiduguri

Là encore, les soldats présents sur place ont battu en retraite, du côté de Dikwa. Les villageois de Dalway, petite localité située à côté des lieux de l’attaque première et elle aussi prise d’assaut, ont quant à eux été forcés de quitter les lieux, évacués du côté de Maiduguri. Ces derniers ont été envoyés sur place via de nombreux camions de l’armée mis à disposition. Un weekend difficile pour les populations locales qui ont ainsi été forcées de naviguer ici et là, entre tirs et assauts des différents partis.

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