Au Nigéria, la secte insurrectionnelle et terroriste d’idéologie salafiste djihadiste Boko Haram s’est fait encore entendre de la pire des manières. En effet, ce dimanche, une série d’attentats perpétrée a fait plusieurs morts et plusieurs blessés à Konduga, dans le nord-est du pays. Selon le bilan provisoire fait par les services de secours, on dénombre 30 morts et plus de 40 blessés. Les témoins des faits rapportent que cette situation a été enregistrée suite à trois explosions causées par des kamikazes dans un lieu où des amoureux du football suivaient un match.
Le lourd bilan à cause du manque d’infrastructures
Selon les témoignages, l’un des kamikazes se serait violemment disputé avec le responsable du centre de diffusion du match de football avant de faire exploser son dispositif. Les deux autres ont commis leur forfait en dehors du centre. Les premières statistiques juste après le drame faisaient état juste de 17 morts et près de 20 blessés avant que le bilan ne s’alourdisse au fil des heures. « Le manque d’infrastructures médicales appropriées pour gérer ce genre d’urgence et le temps passé à obtenir l’autorisation de se rendre depuis Maiduguri a contribué à ce lourd bilan », a justifié Usman Kachalla, chef des services de secours d’urgence du Borno au micro de nos confrères de l’Agence de Presse Française.
Cette nouvelle attaque intervient alors que le président nigérian Muhammadu Buhari arrivé au pouvoir, en mars 2015, avait promis qu’il allait mettre un terme à l’insurrection islamiste du groupe Boko Haram. Cette lutte faisait également partie des défis qu’il s’est assigné pour son second mandat. Rappelons également que le Nord est souvent le théâtre de ce type d’attaque de la part des éléments du groupe islamiste.
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