Perte de grade et/ou interdiction d’activité: voici les décisions du CAMES contre les professeurs Gnamou, Salami et …

Au lendemain de la 36ème session du CAMES tenue du 27 au 30 mai à Cotonou au Bénin, l’information relative à des sanctions contre six professeurs a filé et abondamment relayée par les médias. Mais elle n’a pas été reconnue vraie des mis en cause. On en est désormais fixé.Plus de doute. Les professeurs Dandi Gnamou, Ibrahim Salami, Robert Dussey, Komla Dodzi Kokoroko, Adama Kpodar et Djedjro Francisco Meledje ont été bel et bien sanctionnés par le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES). C’est ce que confirment les décisions prises par l’organe à l’encontre de chacun d’eux et dont nous avons eu copie.

Ils sont tous sanctionnés pour non respect du code d’éthique et de déontologie du CAMES.  De façon spécifique, l’inscription du professeur Dandi Gnamou de l’université d’Abomey-Calavi au Bénin sur la Liste d’aptitude aux fonctions de professeur titulaire (LAFPT) du CAMES est annulée.

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Elle a écopé également d’autres sanctions. Tout ceci, parce qu’il lui est reproché une production irrégulière et non conforme de documents d’encadrements de thèse dans son dossier de candidature à l’inscription sur la LAFPT du CAMES et une implication dans un réseau de pratiques non conformes aux règles d’éthique et de déontologie du CAMES. Son collègue Ibrahim Salami est aussi accusé d’implication dans ce réseau en plus de ce qu’il est coupable de plagiat. Il est interdit de toute participation aux programmes du CAMES pour une durée de 3 ans.

Le professeur Robert Dussey de l’université de Lomé au Togo est lui aussi coupable de plagiat, selon le CAMES et interdit d’activité de l’organe. Le professeur Komla Dodzi Kokoroko de cette même université est impliqué dans ce dossier de faux documents du professeur Dandi Gnamou. Toujours au Togo, le Vice-président de l’université de Kara, Adama Kpodar, est épinglé de même que son confrère Djedjro Francisco Meledje de l’université Félix Houphouët-Boigny en Côte d’Ivoire. Lire ci-dessous les décisions qui exposent plus leurs fautes et les sanctions à leur encontre.

6 réponses

  1. Avatar de Icare
    Icare

    vous êtes marrant vous…. non!!

  2. Avatar de sultan aziz
    sultan aziz

    Si les gens savaient ..la réalité de ce milieu universitaire…son fonctionnement..interne..ses rapports avec les apprenants…et meme..certain niveau académique de beaucoup d’entre eux…

    dis je..on comprend toutes les tares de nos sociétés..africaines

    En effet…celui qui n’est pas honnete…ne peux former des gens honnetes..

    cqfd

  3. Avatar de BONI
    BONI

    EH oui! c’était de forte gueule de la rupture. Depuis on ne voit plus leurs publications et autres opinions dans les papiers de la place…..C’est pas bien ce que le CAMES a fait. Sortir deux grands spécialistes du Droit! hum…..akoba.

  4. Avatar de Chat
    Chat

    Je n’aimerais pas être à leur place pour toute honte bue.
    Pourquoi les désigne t’on à la vindicte publique ?
    Et pourtant il n’y a pas eu mort d’homme.

  5. Avatar de LALEYE LALOKOUN Olufèmi
    LALEYE LALOKOUN Olufèmi

    Au delà du vol il y a faux et usage de faux car il a publié en son nom une oeuvre qui ne lui appartient pas. Il est passible d’une poursuite au pénal. En tant qu’avocat il est bien placé pour le savoir.

  6. Avatar de LALEYE LALOKOUN Olufemi
    LALEYE LALOKOUN Olufemi

    Je ne suis pas d’avis qu’on parle de plagiat dans le cas du professeur SALAMI. Pour qu’il y ait plagiat il faut d’abord que l’oeuvre soit publié. Or dans ce cas le cours était tranquillement, sagement dans l’ordinateur du professeur NOUDJENOUME et il est parti prendre ça pour en faire sa propriété et faire une publication en son nom. C’est purement et simplement du vol. C’est du gangstérisme intellectuel.

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