Ce lundi, l’administration Trump imposait de nouvelles sanctions économiques sur cette fois la personne de l’ayatollah Khamenei et ses ‘’proches collaborateurs’’. De nouvelles sanctions américaines contre le dirigeant suprême, qui selon le ministre des Affaires étrangères iraniens mettaient un terme définitif à un possible règlement diplomatique de la crise.
Durcissement des positions dans la crise irano-américaine
« Les sanctions imposées par le décret que je suis sur le point de signer empêcheront le guide suprême et son bureau, ainsi que ceux étroitement associés à lui et au bureau, d’avoir accès à des ressources et à un soutien financiers essentiels » aurait déclaré, ce lundi le président américain Donald Trump. Et la diplomatie iranienne de répondre ce mardi par la voix du porte-parole du ministre iranien des Affaires Etrangères Abbas Mousavi, qu’ « Imposer des sanctions inutiles au guide suprême iranien et au commandant de la diplomatie iranienne (Mohammad Javad Zarif) est la fermeture définitive de la voie diplomatique », accusant l’administration américaine, de vouloir dans un élan, de désespoir, détruire les « les mécanismes internationaux mis en place pour maintenir la paix et la sécurité dans le monde ».
Les sanctions économiques, sanctions commerciales et financières appliquées par un ou plusieurs pays à l’encontre d’un État, d’un groupe ou d’un individu autonome ciblé ont été imposées dès que l’Iran a rejeté la demande du Conseil de sécurité l’invitant à suspendre toutes ses activités liées à l’enrichissement et au retraitement. Depuis les pourparlers trainaient et La plupart des sanctions des Nations Unies étaient levées en janvier 2016, à la suite du Plan d’action global commun. L’initiative américaine de cibler le guide Suprême de la République islamique serait donc une initiative unilatérale, qui selon les observateurs pour avoir des conséquences inattendues.
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