Tensions au Moyen-Orient : Iran et USA se renvoient la balle, l’ONU tempère

Depuis quelques jours et l’attaque de deux pétroliers, l’un Japonais, l’autre Norvégien, les États-Unis et l’Iran ont connu un soudain regain des tensions. Depuis ce jour, Téhéran et Washington n’ont de cesse de se renvoyer la balle au sujet de cette double attaque. Une situation qui inquiète forcément la communauté internationale, qui craint un nouveau conflit au Moyen-Orient.

Récemment interrogé à ce sujet, Patrick Shanahan, secrétaire d’état à la Défense des États-Unis lui, tente de tempérer. Selon ses dires, ce n’est pas les Américains qui ont un souci dans cette région du globe, mais bel et bien le monde dans sa presque globalité. L’idée aujourd’hui, est donc de trouver un accord qui aille dans le sens des recommandations de la communauté internationale et non, des États-Unis.

Washington et Téhéran se renvoient la balle

Afin d’appuyer son propos, ce dernier a réitéré les accusations américaines effectuées à l’encontre des Iraniens. Pour Washington, il ne fait aucun doute que Téhéran est bel et bien responsable de cette double attaque, dont l’objectif est la déstabilisation profonde de la région. Une vidéo a d’ailleurs été diffusée par les Américains, au cours de laquelle un petit navire approche l’un des pétroliers agressés afin d’extraite ce qui semble être une mine ventouse. Des images qui ont d’ailleurs suffi à Londres pour, elle aussi, incriminer l’Iran.

L’ONU se pose des questions

Ces accusations effectuées à tout-va commencent toutefois à sérieusement agacer l’ONU. Une réunion a d’ailleurs eu lieu jeudi soir, dans l’urgence, afin d’étudier ce dossier de près. De peur que la région soit à nouveau frappée par un nouveau conflit, le Conseil de sécurité a donc décidé se travailler sur le sujet. Interrogé en marge de cette rencontre, António Guterres, secrétaire général des Nations Unies, a été très clair, assurant « Nous pensons qu’il devrait y avoir une définition claire des responsabilités à cet égard et qu’il est très important d’éviter à tout prix une confrontation majeure dans le Golfe. »