Face au risque accru de voir les tensions entre Washington et Téhéran se matérialiser en un véritable conflit armé, la communauté internationale s’alarme. Alors que le Premier ministre japonais Shinzo Abe a récemment fait le déplacement du côté de Téhéran, c’est au tour du président français Emmanuel Macron de s’imposer.

Ainsi, ce dernier a pu discuter avec son homologue iranien, le président Rohani. Une discussion au cours de laquelle le second a assuré que l’Iran ne souhaitait la guerre avec personne, « pas même les États-Unis ». Une conversation téléphonique de quelques minutes au cours de laquelle certains sujets sensibles ont pu être évoqués. Un appel au calme et à l’accalmie donc, que n’a pas franchement suivi l’Ayatollah Khameini.

Rohani, un appel pas franchement entendu

En effet, quelques heures seulement après cet échange entre Rohani et Macron, Khamenei a, via une vidéo postée sur son compte Twitter, assuré que l’Iran ne devait pas se cacher derrière la peur. Selon ses dires, le régime américain, qualifié pour l’occasion du « plus vicieux au monde », n’a de cesse de rejeter les maux du Proche et Moyen Orient sur l’Iran. Soucieux de faire bonne figure, celui-ci a ajouté que l’Iran ne cédera pas et tiendra bon, « avec détermination ».

Khamenei, visé par des sanctions américaines

Un discours offensif pour celui qui a récemment été visé par une série de sanctions américaines. En effet, Donald Trump a, ce lundi 24, signé un décret empêchant le guide suprême iranien, d’avoir « accès à des ressources financières essentielles ». Un affront pour les Iraniens, mais une réponse jugée utile par les Américains, quelques jours après avoir vu l’un de leurs drones se faire abattre par les forces iraniennes.