Le climat est lourd actuellement en Géorgie, depuis que le député russe Sergueï Gavrilov est intervenu au parlement géorgien. Il faut rappeler que la Russie et la Géorgie entretiennent une relation assez tumultueuse. En effet, en 2008, une guerre a opposé les deux nations et elle fut marquée par une intervention militaire russe en Géorgie. Depuis le jeudi, les géorgiens sont dans la rue pour exprimer leur indignation.
Les habitants de ce petit pays du Caucase ont encore en mémoire l’intervention russe d’il y a 11 ans et depuis, les géorgiens vouent une animosité à l’endroit du puissant voisin russe. Depuis ce jeudi 20 juin, des milliers de manifestants se sont réunis devant le parlement géorgien pour signifier clairement au député russe Sergueï Gavrilov qu’il n’était pas la bienvenue.
Poutine joue la carte de la prudence
Au regard de l’histoire entre les deux pays, les manifestants estiment qu’il est inadmissible d’accepter cet affront. Pour disperser les contestataires, la police est intervenue et on a assisté à de nombreux heurts. 240 personnes furent blessées et il eut 305 arrestations. Plus déterminés que jamais, les manifestants demandent désormais le départ du pouvoir en place. Face au contexte tendu en Russie, le président russe, Vladimir Poutine a signé un décret qui interdit aux compagnies aériennes russes de s’envoler vers la Géorgie. « A partir du 8 juillet 2019, les compagnies aériennes russes ont temporairement l’interdiction d’effectuer des vols du territoire de la Fédération russe vers le territoire de la Géorgie » stipulera le décret présidentiel.
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