Au Tchad, trois fonctionnaires du ministère des affaires étrangères ne sont plus libres de leurs mouvements. Ils ont été placés en garde à vue à Ndjamena pour une affaire de trafic de stupéfiants. Tout commence au Bénin en début du mois de mai 2019. Un commerçant Tchadien est arrêté parce qu’il convoyait vers le Tchad, via le port autonome de Cotonou, des conteneurs de produits psychotropes.On apprendra plus tard que les produits étaient commandés par l’armée tchadienne. La marchandise évaluée à plusieurs milliards de francs CFA avait quitté l’inde. Quelques semaines après ces événements, le consul du Tchad à Cotonou va recevoir par deux fois des correspondances de deux fonctionnaires du ministère Tchadien des affaires étrangères. Ils lui demandait d’examiner le cas du commerçant et de lui rendre sa liberté dans la mesure du possible. Entre temps, Interpol et les policiers béninois ont vérifié l’origine de la commande.
Le directeur général du ministère des affaires étrangères Tchadien, arrêté
Le résultat de leurs enquêtes montre que l’armée tchadienne n’avait lancé aucune commande du genre. Pour voir clair dans cette affaire, le procureur de Ndjaména a souhaité entendre trois fonctionnaires du ministère tchadien des affaires étrangères. Ces derniers ne sont plus libres de leurs mouvements puisqu’ils ont été placés en garde à vue. Le directeur général du ministère des affaires étrangères Tchadien, figure parmi ces personnes. On les soupçonne d’être des membres d’un réseau de trafic de produits psychotropes.
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