Trump au Royaume-Uni : un clin d’œil pas toujours amical à des personnalités anglaises

Actuellement à Londres dans le cadre d’une visite d’État qui durera quelques jours, Donald Trump s’est une nouvelle fois fait remarquer. Lors de sa dernière visite, le président américain avait déjà fait parler de lui en faisant fi du protocole qui le poussait à avoir certaines obligations vis-à-vis de la reine Elisabeth II.

Ainsi, en débarquant du côté de Londres, le président Trump a très vite créé le buzz en qualifiant de « loser total » le maire de la capitale britannique, Sadiq Khan. Une attaque assez franche qui a suscité l’indignation, mais aussi et surtout l’inquiétude. Qu’en allait-il être de la suite ? Heureusement, tous les doutes ont vite été balayés d’un revers de la main, lorsque Trump a souligné au début du dîner d’État en compagnie de la reine Elisabeth, « l’amitié éternelle » liant les deux peuples. En outre, celui-ci a également rappelé le règne remarquable de la reine Elisabeth.

Une visite qui débute sur un énorme clash

De son côté, la régente a elle aussi été dans ce sens, rappelant que Royaume-Uni et États-Unis partageaient certaines valeurs et intérêts. Elle s’est d’ailleurs permise de rappeler qu’elle avait effectué sa toute première visite à l’étranger du côté des États-Unis, à la suite de l’invitation du général Eisenhower… 34e président américain ! Heureux de ce moment de partage, Trump a continué, assurant que toute la famille royale avait été fantastique et très accueillante.

La rencontre Trump-May s’annonce explosive

Toutefois, cette bonne entente avec les représentants anglais ne sera pas forcément de longue durée. En effet, aujourd’hui même le président Trump va rencontrer la première ministre Theresa May. Au cours de ce meeting, les deux évoqueront probablement le départ de cette dernière, mais aussi et surtout la suite à donner aux événements concernant le Brexit. Il semblerait d’ailleurs que Boris Johnson soit le candidat favori de Trump quant à la succession de May. Proche des idées du Républicain, Johnson est considéré comme étant l’un des potentiels futur Premier ministre. Une rencontre qui s’annonce électrique, d’autant que Trump a également insisté sur la décision d’exclure Nigel Farrage des négociations, lui « qui a tant à offrir« .