USA : l’administration Trump va expulser des millions de sans-papiers

Annoncée par Donald Trump, les procédures d’expulsion concernant des millions de sans-papiers arrivés illégalement sur le sol américain, vont débuter dès la semaine prochaine. La police migratoire sera ainsi en charge d’identifier et renvoyer les migrants illégaux, chez eux. Une annonce qui a provoqué un véritable tollé.

« La semaine prochaine l’ICE (la police migratoire, NDLR) va commencer à expulser les millions d’étrangers illégaux qui sont entrés de manière illicite aux États-Unis », a ainsi assuré le président américain Donald Trump, assurant en outre que ces derniers seront de route chez eux, « aussi vite » qu’ils sont arrivés. Allant jusqu’à parler d’invasion, le président américain a assuré qu’un accord avait également été signé avec le Guatemala. Ainsi, les migrants originaires du Guatemala, souhaitant se rendre aux États-Unis devront faire la demande de réfugié, depuis là-bas.

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L’Amérique Centrale, visée par Trump

Depuis quelques années, les États-Unis font face à une vague sans précédent de migrants arrivant d’Amérique Centrale notamment. Des centaines de familles, parfois décimées, tentent de fuir la misère et la violence des gangs en espérant trouver du côté du pays de l’Oncle Sam, un quotidien un peu plus agréable que chez eux. Afin d’assurer ses arrières, l’exécutif américain a confirmé qu’aucune aide financière ne sera accordée aux pays d’Amérique centrale, tant que ces derniers ne mettaient pas en place de réelle politique visant à limiter le nombre de départs clandestins.

Ainsi, les 370 millions initialement prévus pour ces nations, seront reversés à d’autres priorités en matière de politique étrangère. Ce n’est pas la première fois qu’une telle décision est prise sous l’ère Trump. En effet, au mois de mars dernier, Washington a ainsi confirmé l’arrêt pur et simple des aides versées au Salvador, au Guatemala et au Honduras. Accusant ces nations de laxisme en matière d’immigration, celui-ci a donc décidé, une nouvelle fois, de frapper économiquement parlant.

Le Mexique, attentif aux menaces américaines

Le Mexique, terre de passage pour ces centaines de personnes a également été pointé du doigt pour ‘laisser faire’. Récemment, les États-Unis ont laissé planer le doute quant à la possibilité de voir Mexico être elle aussi sanctionnée. Toutefois, le gouvernement mexicain, afin d’éviter la mise en place de taxes punitives, a décidé de vite réagir et a pris une série de mesures visant à calmer les nerfs américains. 6000 hommes devraient ainsi garder la frontière avec le Guatemala afin de ralentir, si ce n’est freiner, cette vague migratoire.

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