,

Venezuela : le camp Maduro affirme avoir déjoué un coup d’état, réponse de Guaido

Au Venezuela, la situation semble toujours aussi confuse. Alors que le pays semble être dans une période d’accalmie, le gouvernement Maduro a déjoué les pronostics, assurant mercredi soir, qu’il venait tout juste de déjouer un coup d’État. Selon les premières explications, l’opposition, directement soutenue par les États-Unis, la Colombie ainsi que le Chili, seraient impliqués.

Une information directement confirmée par Jorge Rodriguez, ministre vénézuélien de la communication, qui a ajouté en outre que le président Maduro était visé par une tentative d’assassinat. Cette attaque elle, aurait dû avoir lieu dans la nuit de dimanche à lundi. Un coup préparé par l’opposition, en lien avec des militaires actifs, certains à la retraite, mais aussi et surtout, un ancien chef du renseignement.

Publicité

Un coup d’Etat manqué

Selon Rodriguez, le gouvernement aurait cependant réussi à infiltrer les réunions de préparations via certains agents spécialisés dans ce genre d’affaires. « Nous avons assisté à toutes les réunions de planification du coup d’État », a-t-il notamment lancé, avant d’ajouter que six militaires ont été arrêtés dans le cadre de cette affaire. Une conférence de presse au cours de laquelle ce dernier a appelé Guaido à stopper ce genre d’action, lui qui rechercherait le bain de sang. 

USA, Chili et Colombie, impliqués ?

Mais ce n’est pas tout. En effet, Ivan Duque, président colombien et Sebastin Pinera, président chilien, ont également été mis en cause dans cette affaire, au même titre de John Bolton, secrétaire américain à la sécurité nationale. Selon le régime chaviste, tous se seraient alliés et auraient travaillé afin que ce coup puisse aboutir. Cependant, Juan Guaido lui, a tenu à calmer les esprits, assurant qu’il n’avait absolument rien organisé.

« Cest la énième fois et la presse a déjà perdu le compte du nombre de fois où ont été répétées de telles accusations. L’appel que nous avons lancé et que nous continuons de lancer s’adresse au corps militaire, c’est à l’armée de se ranger du côté de la Constitution », a-t-il ainsi lancé, assurant en outre qu’il visait le changement via la voie démocratique et non par la force et l’effluve de sang dans les rues. Figuera lui, l’ancien chef des services de renseignements, aujourd’hui du côté de Washington, estime toutefois que Maduro peut encore tomber.

Une crise qui n’en finit plus

« Pour le moment, le régime nous a damé le pion. Mais cela pourrait changer rapidement », a-t-il lancé, avant d’accuser de hauts dignitaires de corruption. Des accusations graves, qui pourraient d’ailleurs pousser Washington à imaginer une nouvelle salve de sanctions visant à toucher Maduro en plein cœur. La sortie de crise elle, se veut toutefois obligatoire. Depuis 2015, 7 millions de Vénézuéliens ont quitté le pays face aux pénuries et aux crises politiques.

Publicité

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité