Le système éducatif français traverserait une crise importante. Entre les fuites sur les différentes épreuves du baccalauréat et les revendications de certains professeurs quant aux modalités d’application des nouvelles réformes sur les lycées et collèges, qui pour marquer leur mécontentement auraient gardé par devers eux les copies corrigées des épreuves, le ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, ne sait où donner de la tête. Pour le président français, cette situation serait inadmissible.
Quand Macron hausse le ton…
Des milliers d’élèves du secondaire en France n’ont reçu que les résultats provisoires de leurs examens du baccalauréat le vendredi 5 juillet en raison d’une grève de centaines d’enseignants qui ont refusé de restituer les copies corrigés. Pour l’instant seules seraient concernées seraient les régions de Créteil, de Versailles près de Paris, ainsi que les villes de Dijon et de Toulouse. Obligeant le ministère de, Jean-Michel Blanquer, à produire pour ces zones concernées, des résultats provisoires auxquelles seront ajoutés « une note provisoire basée sur leur résultats de performance au cours de l’année ».
Une situation intenable, la fois pour les élèves mais également pour les parents d’élèves et de l’avis du président français ; il serait hors de question de « (…) prendre nos enfants et leur famille en otages », car , ajoutait-il ce dimanche sur un média public « Je respecte la liberté d’opinion, la liberté syndicale, mais à la fin des fins(…) on a des devoirs. Quand on a un examen qui est attendu avec angoisse, notre devoir à tous c’est d’être au rendez-vous».
Le ministre quant à lui aurait menacé de toucher la paie des « enseignants qui ont décidé de jouer à ce jeu, qui va complètement à l’encontre des principes du service public » et le président Macron de déclarer en substance ; « le ministre a eu la bonne réaction ».
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