La récente polémique autour du bombardement d’un camp de migrants en Libye a beaucoup fait réagir dans le monde, sauf, comme d’habitude en Afrique noire. Les leaders et chefs d’état africains sont restés aussi muets que des carpes. Pendant qu’à l’ONU l’on se dispute pour savoir si oui ou non il faut condamner ce bombardement, pendant qu’en Libye on recherche encore les responsables de cette barbarie, en Afrique noire, partie qui fournit le plus grand contingent de migrants depuis quelques années, il n’y a eu aucune déclaration forte sur le sujet. Que ce soit du côté de la CEDEAO et autres organisations sous-régionales, que du côté de l’Union Africaine.
Qui pourrait s’en prendre ainsi à des hommes non armés et non impliqués dans le conflit actuel en cours ? Et pour quels intérêts inavoués? De quelles nationalités sont les victimes? Ces trois questions ne semblent préoccuper personne en Afrique sub-saharienne.
Les migrants victimes des intérêts des puissances, mais toujours aussi nombreux
Une autre question qui taraude l’esprit des observateurs africains est le trop grand nombre de migrants en Libye malgré toutes les campagnes menées autour des risques d’une telle aventure. Qu’il vous souvienne que lors de la mise en lumière du sort des migrants mis en esclavage dans le pays, plusieurs ONG avaient décidé de lancer des campagnes de sensibilisation à destination des jeunes dans le pays.
Malgré cela, le nombre de migrants ne semble pas avoir baissé et les sévices subis non plus. La récente collaboration entre l’Union européenne et les autorités de Tripoli rendent encore plus difficile la lutte contre les actes de torture des migrants dans le pays.
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