Le président américain Donald Trump, face à une nouvelle polémique. En effet, le chef de l’État est accusé de racisme et de xénophobie par des milliers de personnes après que ce dernier s’en soit directement pris à des élues progressistes, leur demandant de retourner dans les pays d’où elles viennent. Une sortie largement commentée par la classe politique.
Sur son terrain de jeu favori, Twitter, Donald Trump a été très critique à l’encontre de jeunes élues qualifiées de progressistes. Selon ce dernier, il est « intéressant » de voir que ces dernières lui expliquent comment gérer les États-Unis, « la plus grande et la plus puissante nation de la Terre ». Selon lui, ces représentantes n’ont pas de conseils à lui donner, elles qui viennent de pays dont les gouvernements « sont dans une situation totalement catastrophique ». Allant jusqu’à évoquer de la corruption au sein de ces pays, Trump a continué affirmant que ces dernières n’avaient qu’à retourner de là ou elles venaient afin de réparer ces nations infestées par la pauvreté et la criminalité, avant de revenir à Washington.
Trump attaque des élues démocrates
S’il n’a cité personne, il apparaît très clair que le président Trump visait la nouvelle coqueluche des démocrates, Alexandria Ocasio-Cortez, ainsi que les élues Ilhan Omar, Ayanna Pressley et enfin Rashida Tlaib. Ironique, il affirmera ensuite que « ces endroits », sans les citer, avaient bien besoin d’aide. Il écrira ensuite à l’intention de chefs démocrate au sein de l’hémicycle, Nancy Pelosi, affirmant que cette dernière serait probablement très heureuse de les aider à rapidement s’y rendre. Une attaque à laquelle cette dernière a d’ailleurs été l’une des toutes premières à répondre.
Toujours sur les réseaux sociaux, Pelosi a ainsi affirmé qu’elle se désolait des propos xénophobes perpétrés par le président américain Donald Trump, assurant que le seul objectif d’une telle attaque était de diviser la nation. Même son de clochez chez l’élu hispanique Ben Ray Lujan qui lui, a taclé une sortie raciste. Les principales concernées elles, ont également eu un petit mot à l’encontre du pensionnaire de la Maison Blanche, à commencer par Ocasio-Cortez, qui a rappelé qu’elle venait de Porto-Rico, un territoire américain.
Des réponses cinglantes
Ilhan Omar, arrivée en tant que réfugiée somalienne alors qu’elle n’était encore que mineure, a surenchéri, affirmant que le seul pays auquel elle prêtait serment en étant élue, était les États-Unis. Ayanna Pressley elle, a estimé que c’était ce genre de sortie qui favorisait l’arrivée du racisme, ajoutant en outre que ces jeunes femmes représentaient à elles quatre, la vraie démocratie. Une réponse cinglante adressée au président américain qui, pour sa part, n’a pas encore rebondi sur ces nombreux retours.
Laisser un commentaire