Depuis quelques mois, la République Démocratique du Congo est confronté à une grave recrudescence de la fièvre hémorragique Ebola, notamment dans l’est du pays. L’épidémie y a fait de nombreuses victimes et le risque de contagion est désormais très élevé dans cette partie de la RD Congo. Les structures sanitaires locales, appuyés par l’OMS et diverses ONG, essayent de freiner l’avancée de la maladie.
Malheureusement, les opérations de prise en charge des malades sont très difficiles à cause de la situation sécuritaire qui est plus que délétère dans l’est de la RDC. Plusieurs centres de soins ont été la cible d’attaques durant ces derniers mois. En Avril dernier, un médecin qui avait été mandaté par l’OMS pour apporter son expertise dans la lutte contre la fièvre hémorragique a été tué dans l’attaque d’un hôpital à Butembo.
Des jaloux auraient commis l’irréparable
Le ministère de la santé de la RDC a indiqué que dans la nuit de samedi à dimanche, deux responsables communautaires, recrutés pour mener des campagnes de prévention contre Ebola (agents de la riposte), ont été assassinés dans l’est du pays. Le ministère de la santé à ajouter que les deux agents de la riposte, un homme et une femme, avaient déjà fait l’objet d’une agression il ya quelques semaines. Il ressort que c’est des individus, jaloux des postes occupés par les deux responsables qui les auraient assassinés. « Selon plusieurs sources, les assaillants seraient des personnes du même quartier que les deux victimes qui enviaient leurs voisins car ils avaient trouvé un emploi dans la riposte contre Ebola » précisera le ministère.
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