Emplois en Belgique : il n’est pas bon d’être un étranger

Trouver un emploi à Bruxelles quand on n’est pas ressortissant de l’Ue relève d’un parcours de combattant. En d’autres termes, il est très pénible de s’offrir un job dans la capitale Belge. Une étude menée par l’observatoire bruxellois de l’emploi et de la formation (view.brussels), l’a même confirmé.

« Un taux de chômage trois à quatre fois plus grand que les belges de souche »

A en croire les auteurs de cette enquête qui a eu pour cible les demandeurs d’emplois présents sur les fiches de l’organisme régional de l’emploi Actiris, les Bruxellois qui ne sont pas issus des pays membres de l’Ue sont frappés par le sous-emploi. Les personnes qui sont originaires d’Afrique du nord et les afro-descendants ont un taux de chômage trois à quatre fois plus grand que les belges de souche. Les jeunes originaires de l’Afrique noire sont les plus marginalisés sur le marché de l’emploi Bruxellois. Chez Actiris par exemple, il n’est pas rare qu’ils ne trouvent pas d’emploi 36 mois après leur inscription.

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Un job peu valorisant, physiquement épuisant et pas bien rémunéré

En général les Bruxellois qui ne sont pas des citoyens de l’Ue ne sont pas prisés sur le marché de l’emploi même avec le même diplôme que leurs concurrents de l’Ue. Il y a d’autres entraves comme la non reconnaissance de diplôme dont sont victimes les subsahariens en majorité. Les femmes qui ne sont pas de l’Ue souffrent aussi du manque d’emploi. Rien que leur statut ne leur permet pas de trouver un job. Elles ont même peu de chance d’avoir une allocation chômage. Si dans le meilleur des cas, elles décrochent un boulot, il est souvent peu valorisant, physiquement épuisant et pas bien rémunéré.

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