Alors que l’Iran a annoncé hier qu’il venait tout juste de dépasser le plafond autorisé par l’accord de Vienne sur son nucléaire, signé en 2015, concernant ses réserves d’uranium enrichi, Téhéran a remis la pression sur les épaules américaines. En effet, selon une récente sortie d’un haut dignitaire du régime iranien, l’État d’Israël sera directement visé si les Américains se mettent en tête de frapper l’Iran.
Alors que Trump a confié avoir annulé une frappe aérienne en Iran, 10 minutes seulement avant que celle-ci ne se passe, l’Iran lui, continue ses provocations. En effet, le régime, par la voix de Mojtaba Zolnour, le président de la Commission de la sécurité nationale et des affaires étrangères du Parlement iranien, a confirmé qu’Israël n’aura que trente petites minutes à vivre, le jour où Washington décidera de réellement passer à l’action.
L’Iran stock plus d’uranium qu’il ne peut
Une sortie qui rajoute un peu de dramaturgie à la situation. En effet, l’Iran a confirmé hier soir avoir dépassé le seuil de stock autorisé d’uranium enrichi UF6, qui était de 300 kg. Une situation compliquée à gérer pour le gouvernement américain, même si le président Trump s’est montré menaçant, assurant que l’Iran jouait avec le feu. C’est d’ailleurs dans ce drôle de contexte que le régime iranien a confirmé que son Agence de l’énergie atomique, allait publier un rapport quant à la décision de ne plus respecter les quotas imposés.
Ces quotas étaient en fait définis par l’accord sur le nucléaire, signé à l’occasion de la rencontre entre tous les acteurs engagés dans ce dossier, en 2015, à Vienne. Toutefois, le retrait américain sur ce dossier a provoqué une véritable onde de choc. Si les Européens, les Russes et les Chinois tentent bien de sauver cet accord, les Iraniens eux, ne cessent de mettre la pression alors que Washington accentue ses sanctions afin qu’un nouveau traité soit rapidement signé.
Washington, préoccupé
Depuis cette date, Washington a rétabli des sanctions économiques contre l’Iran et fait pression sur ses alliés pour qu’ils renoncent à toutes activités commerciales avec les Iraniens. Les dirigeants iraniens ont annoncé qu’ils ne s’estimaient plus liés par certaines dispositions de l’accord, et notamment par celle d’une capacité maximale de l’hexafluorure d’uranium (UF6). Le ministre iranien des affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a confirmé ce lundi que son pays avait dépassé le plafond autorisé de 300 kg d’UF6.
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