Depuis la chute du régime de Mouammar Kadaffi, la Libye est en proie à un chaos indescriptible marqué par des combats quasi quotidiens entre bandes armées rivales pour le contrôle de divers points stratégiques. Malgré la mise en place d’un Gouvernement d’Union Nationale (GNA) dirigé par Fayez El-sarraj, la Libye est toujours dans les ténèbres.
Deux hommes se livrent actuellement un combat sans merci pour la gestion du pouvoir en Libye. Il s’agit d’el-Sarraj, qui est à la tête du GNA et du maréchal Khalifa Haftar, commandant en chef de l’Armée Nationale Libyenne (ANL). Depuis quelques mois, le maréchal Haftar a lancé une offensive sur Tripoli contre les troupes du GNA. l’avancée des hommes d’Haftar a été fulgurante durant les premiers jours de l’offensive avant de connaître un essoufflement par la suite.
» Les armes que l’on utilise sont celles qui datent de la révolution de 2011″
Face à cette situation chaotique, la Libye était sous embargo de l’ONU. Le maréchal Haftar est souvent accusé de violer l’embargo en recevant des armes étrangères. Depuis le début de la bataille de Tripoli, des preuves tendent à montrer que les troupes de l’Armée Nationale Libyenne sont ravitaillées en armes depuis l’extérieur.
Cependant, le général Al Mesmari, porte-parole de l’ANL a indiqué ce Dimanche lors d’une conférence de presse, que l’ANL ne reçoit aucune armes venant de l’extérieur. Le général Al Mesmari a reconnu que l’ANL reçoit une aide politique de la part de certains pays comme les Emirats Arabes Unis mais il n’y a pas de livraison d’armes. » Les armes que l’on utilise sont celles qui datent de la révolution de 2011. On a réparé des tanks. On n’a vraiment pas d’autres armes que ces anciennes armes-là. » affirmera le haut gradé de l’Armée Nationale Libyenne
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