Les récentes menaces iraniennes en ce qui concerne leur quête de nucléaire inquiètent. En effet, Téhéran a confirmé ne plus vouloir respecter les limites imposées par l’accord de Vienne en ce qui concerne sa production et son stockage d’uranium enrichi. Une décision qui alerte la communauté internationale et plus particulièrement Israël, avec qui les relations diplomatiques sont inexistantes.
Face à la possibilité de voir l’Iran se doter de l’arme nucléaire, le Premier ministre Israélien Benjamin Netanyahou a décidé de hausser le ton et mettre en garde. Selon lui, les avions de combat israéliens F-35, peuvent se déplacer et arriver absolument n’importe où au Moyen-Orient, « y compris en Iran ». Une réponse directe aux menaces iraniennes. En effet, depuis quelques semaines, les tensions entre les deux nations se font vives et l’Iran n’hésite pas à menacer l’État hébreu de destruction.
Netanyahou, un message pour l’Iran
« L’Iran menace de nous détruire, il a intérêt à se rappeler que ces avions peuvent arriver n’importe où au Moyen-Orient, y compris en Iran et bien entendu en Syrie », à ainsi estimé Benjamin Netanyahou à l’occasion d’une visite organisée sur la base militaire de Nevatim, dans le sud du pays. Une mise au point très limpide donc, qui s’inscrit dans une véritable stratégie « du mot ». Il y a quelques semaines, au mois de juin dernier, Netanyahou avait ainsi mis en garde, assurant qu’il était inutile pour les ennemis d’Israël, de « tester son pays ».
Israël, une mise en garde musclée
Affirmant que l’État hébreu était une grande puissance destructrice, il était donc de mise de prendre des pincettes. Pour preuve, Netanyahou a récemment autorisé une série de frappes, notamment en Syrie, sur les frappes de Bachar al Assad. Équipement et installations pro-iraniennes ont également été visées à de multiples reprises. Une mise en garde relativement musclée donc, qui ne devrait pas aider à calmer les esprits d’autant que le constat du Premier ministre a récemment été appuyé par le général Amikam Norkin. Commandant de l’armée de l’air, ce dernier a affirmé que les F-35 de construction américaine, étaient bel et bien opérationnels.
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