Plus d’une semaine que la Can est terminée en Egypte et plus de deux semaines que la délégation béninoise- équipe nationale et autorités politiques- est revenue au pays et accueillie avec liesse et pompe. Mais depuis, contrairement à certains pays africains, le bilan financier de cette expédition se fait attendre.
Combien a coûté l’expédition égyptienne pour le Bénin ? Quelques jours après la clôture de la Coupe d’Afrique des nations, l’exploit historique des Ecureuils, qui pour la première fois, ont atteint l’étape des quarts de finale suscitent encore une grande fierté. Si ce bilan sportif des Ecureuils est assez visible et convaincant, celui financier qui lui est sous-jacent est encore un mystère.
Personne n’en parle comme ce fut le cas dans certains pays comme le Mali où l’Assemblée nationale a interpelé le gouvernement. Jusque là, aucune trace de bilan. Et on ne voit pas non plus poindre une volonté de le faire. Pourtant, cette question qui préoccupe de nombreux béninois devrait faire l’objet d’une grande attention de la part du gouvernement qui clame tout le temps être dans une dynamique de réforme et de transparence.
Silence radio
En dehors de la prime de 800.000 dollars reçue par l’équipe nationale pour s’être qualifiée pour les quarts de finale, pas une idée non plus de combien le Bénin a dépensé pour le déplacement, l’hébergement, la restauration de la délégation béninoise. On ne sait pas non plus le montant des primes reçues par les joueurs. Pendant la compétition, une vidéo dans laquelle le président de la Fédération Béninoise de football Mathurin de Chacus promettait des primes faramineuses aux joueurs au cas où ils atteindraient la finale de la compétition a circulé. Beaucoup de Béninois veulent en savoir plus sur cette question. Comme ils veulent aussi en savoir sur « l’affaire des supporters ».
Pour rappel en plein tournoi, une vilaine polémique avait failli ternir l’image du Bénin en Egypte. Un tollé des supporters sur place à qui il aurait été refusé de payer les allocations de 1.000.000 F promis depuis Cotonou pour leurs déplacements, hébergement et restauration en terre égyptienne a suscité une vague de réactions sur les réseaus sociaux. Au total, il est important de savoir combien de milliards le Bénin a investi dans cette compétition et d’en avoir des détails. Ceci est un exemple de bonne gouvernance et un gage de crédibilité pour le gouvernement.
L’exemple du Ghana
Le Ghana en a donné l’exemple il y a quelques jours. Le ministre de la jeunesse et des sports de ce pays Isaac Kwamé Asiamah a présenté devant le parlement son bilan à la participation. « Sur un budget de 6,3 millions de dollars Us prévus, seulement 4,5 millions ont été dépensés. Les 1,8 millions restant seront retournés dans les caisses de l’Etat », a-t-il affirmé. Le ministre béninois est attendu dans une démarche similaire de reddition de compte qui ne fera que le faire grandir. Vivement le bilan.
Malhonnêteté, quand elle devient habitude au 229 et même des jeunes s’en approprient.
Pardon, laissons les journalistes tranquilles.
Tout ce qui est bien fait mérite inquiétude en absence de compte rendu financier.
Je passais ….
Quoi de plus normal dans un pas normal que des gens normaux , fussent ils journalistes , demandent la reddition des comptes comme cela est fait à temps par des pays voisins ?
Et comme le bénin est devenu pays anormal , dirigé par des gens anormaux , tricheurs par ” excellence ” , il se trouve des gens anormaux qui veulent s’en inquiéter ; qu’ils la boucle
Lire ” s’en offusquer “
Ce journal que j’appreciait si tant, que c’est triste. Si vous n’avez vraissemblement rien a denoncer, alors autant ne rien dire.
Arrêter avec ce journalisme de débilité mental. Vous dénoncer quoi ici il vous suffit d’aller à la FBF si vous êtes journalistes d’investigation. Appeler les joueurs et les demander s’ils ont reçu leur prime et même chose dans les endroits séjourner pour préparation et participation au lieu d’ecrire n’importe quoi. Vous devez lever les doutes en tant que journalistes et non les créer
Triste de le dire mais journaliste d’investigation est un peu trop grosse comme terminologie pour se référer à nos amis.
Journaliste d’investigation ? Vous êtes trop gentil frère Georges……moi je dirai journaliste de zounkota
On attend
Restez là. Ne cherchez à avancé dans votre domaine de journalisme aussi.