La présidentielle ivoirienne de 2020 approche à grands pas et le paysage politique en Côte d’Ivoire est en train de connaître un profond remodelage. Il n’est pas à exclure que des alliances surprenantes naissent entre des formations politiques qui, dans un passé récent, étaient de farouches rivaux politiques. Les exemples palpant sont ceux d’Henri Konan Bédié et de Guillaume Soro. Ces figures de premier plan, qui furent des alliés du pouvoir en place ont basculé dans le camp de l’opposition.
Un acteur de premier plan pourrait jouer un rôle clé lors de la future échéance électorale. Il s’agit de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo. Ce dernier a été acquitté par la Cour Pénale Internationale en début d’année mais il doit d’abord résider dans un pays d’accueil avant de prétendre rentrer en Côte d’Ivoire. Depuis la Belgique, qui fait office de pays d’accueil, Gbagbo a une influence majeure sur son parti, le FPI (Front Populaire Ivoirien) et son avis compte au sein de l’opposition.
Gbagbo appelle à tirer des leçons du passé
Ce samedi 06 juillet, lors d’une activité du FPI, un haut responsable du parti a livré un message de Laurent Gbagbo qui est adressé à l’ensemble de la classe politique ivoirienne. L’ancien président ivoirien indique notamment qu’il serait très dangereux de partir aux élections sans avoir préalablement réconcilier les ivoiriens. Pour Gbagbo les braises ne sont pas encore éteintes et il faut faire attention pour que le pays ne revive pas la situation de crise post-électorale de 2010. Selon l’ancien président, il faut tirer les leçons du passé et éviter que les ivoiriens ne soient encore confrontés à des situations dramatiques telles que celles connues entre 2010 et 2011. Élection présidentielle oui, mais réconciliation d’abord.
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