Réformes de la CEI : Alassane Ouattara a du pain sur la planche

Les prochaines élections présidentielles en Côte d’ivoire, susciteraient moult tensions dans le pays. Surtout autour de la composition de la CEI (Commission Electorale Indépendante), première bataille, et ô combien stratégique pour les différentes factions désireuses d’être en lice. Seulement, comme il fallait s’y attendre la composition proposée par le gouvernement serait très loin de satisfaire toutes les parties.

Une réforme biaisée… ?

Depuis le retour, quoique toujours en exil mais libre de penser,  sur la scène politique du pays de certains grands leaders de l’opposition et de scissions même au sein de la coalition qui avaient précédemment porté l’actuel président, Allasane Ouattara ; les velléités se feraient plus virulentes et la première bataille se focaliserait autour de la composition de la CEI (Commission électorale Indépendante).

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Pour l’opposition, les dernières élections communales d’Octobre  2018, avec des incidents sur des soupçons de fraude et des affrontements entre partisans qui avaient fait des victimes en vies humaines, auraient fortement mis en doute l’indépendance et la capacité de la Commission électorale indépendante (CEI) d’organiser des élections légitimes en Côte d’Ivoire.

En janvier cependant, Premier ministre Amadou Gon Coulibaly chargé de mener le dialogue portant sur la réforme de la Commission électorale indépendante, déclarait à un média africain que ; « la structure actuelle de la CEI représente totalement la scène politique ivoirienne », et avait pour ambition à « travailler à un rapprochement des positions des uns et des autres, partis politiques et société civile ».

Cependant, six mois plus tard, pour une plateforme de parti d’opposition, les supposée réformes n’étaient que de la poudre aux yeux ; selon Alain Lobognon, proche de l’ancien président de l’Assemblée Soro Guillaume ; « il faut une CEI débarrassée des représentants des partis politiques, une CEI débarrassée des représentants du gouvernement. Il apparaît clairement que ce gouvernement se donne tous les moyens de confisquer le pourvoir. ». La plateforme aurait appelé pour ce samedi à un mouvement de protestations contre, selon Moriféré Bamba, président du RPCI, ces  «reculs démocratiques que le régime Ouattara fait subir à la Cote d’Ivoire »

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