Le terrorisme au Sahel fait beaucoup de ravages. Récemment, une attaque terroriste, revendiquée par le groupe djihadiste Etat Islamique, contre un camp militaire à Inates a fait état de 18 militaires tués. Alors que le Niger accueille plus d’une cinquantaine de chefs d’Etats africains dans le cadre du 33e sommet de l’Union Africaine, des médias étrangers ont interrogé le président Nigérien Mahamadou Issoufou sur la question du terrorisme au Sahel.
D’autres menaces à part le terrorisme
Le président de la République du Niger a reconnu que les attaques terroristes dans son pays deviennent de plus en plus fréquentes. Il a mis l’accent sur le fait que ces menaces, concernent également tous les pays se situant dans le bassin du lac Tchad. Mahamadou Issoufou, affirme que les menaces des organisations criminelles, les trafics de drogue, mais aussi les tensions inter-communautaires, s’ajoutent au terrorisme dans le Sahel. A en croire le Président, ces menaces créent un trouble pour les pays.
L’intervention des forces étrangères
Les médias ont questionnés Mahamadou Issoufou sur la persistance des attaques terroristes, malgré la participation des forces françaises et américaines. Le président Issoufou, a répondu que les forces militaires françaises et américaines ne sont pas impliquées comme elles l’étaient au Moyen-Orient pour mettre en déroute le groupe terroriste Etat Islamique. Il a fait savoir que le combat mené au Sahel contre les terroristes, n’est pas uniquement pour défendre les africains mais aussi pour le monde entier. Car selon lui, si le Sahel est sous le contrôle du terrorisme, l’Europe sera touchée et le monde entier paiera le prix fort.
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