Dès le mois de septembre, la République Islamique d’Iran compte s’affranchir d’un autre engagement de l’Accord de Vienne sur le nucléaire iranien. C’est du moins ce qu’il convient de retenir d’une annonce qu’a faite le ministre iranien des Affaires étrangères. Cet appel qu’il lance à l’endroit des pays Européens signataires de cet accord vise à les amener à protéger son pays des sanctions américaines, qui menacent l’économie d’asphyxie. « L’Iran reconsidérerait sa décision s’il parvenait à un accord avec l’Europe et si la partie européenne commençait à le mettre en œuvre » a notamment déclaré Mohammad Javad Zarif.
Après l’uranium enrichi, une nouvelle étape ?
Toujours dans le cadre de ce conflit qui a commencé à la sortie des Etats-Unis de cet accord, la République Islamique d’Iran avait violé plusieurs dispositions de cette entente signée en 2015 et dont le but est de contrôler le programme nucléaire iranien. Quelques mois plus tôt l’Iran a annoncé qu’il produisait désormais de l’uranium enrichi à au moins 4,5%, un niveau prohibé par l’accord international de 2015 sur son programme nucléaire. Ce degré de pureté pourrait permettre facilement à ce pays du Moyen Orient de renouer avec sa marche vers la bombe.
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