Affaire Epstein : des détails glauques et une ramification en France ?

Deux semaines après que le milliardaire américain se soit donné la mort en prison, les révélations autour de son affaire s’enchaînent. Accusé de pédophilie, Jeffrey Epstein aurait mis en place un véritable réseau dont les répercussions pourraient être relativement importantes, en France notamment.

Pour l’association Innocence en danger, Epstein, qui avait un immeuble en plein Paris aurait profité de ses quartiers dans l’hexagone, afin d’y mener certaines de ses plus sombres activités. En tout et pour tout, l’association aurait d’ailleurs reçu une dizaine de témoignages, parfois de la part de jeunes filles âgées de 12 ans au moment des faits. « Jeffrey se vantait (…) qu’elles avaient 12 ans et qu’elles avaient été amenées de France parce qu’elles sont très pauvres et que leurs parents avaient besoin d’argent », affirme une plaignante dont le nom est resté secret.

Epstein parti, l’enquête continue

Toujours selon les dires de cette jeune femme, c’est Jean-Luc Brunel, proche d’Epstein, vu et entendu pour la dernière fois il y a près d’un mois, qui organisait les rencontres et les voyages entre Paris et New York. Fondateur des agences de mannequins Karin Models et MC2 Model Management servait avant tout de rabatteur pour le milliardaire américain et faisait croire aux plus jeunes, des rêves de grandeur et de mannequinat avant de finalement les piéger.

Epstein recevait des « cadeaux d’anniversaire »

Une affaire et des révélations qui font remonter de nombreux témoignages et autres révélations datant d’il y a plusieurs années, ou Brunel était par exemple accusé de droguer et violer certains de ses mannequins. Personnage influent dans le monde de la mode, ce dernier pouvait briser des carrières en quelques secondes. C’est à ce titre qu’il collaborait avec Epstein, jouant sur son aura et ses connaissances du milieu de la mode. Avec un pied-à-terre sur Paris, les connexions entre les deux étaient relativement aisées. « Il appartient aux enquêteurs (…) de faire la lumière sur l’usage de  l’appartement », assure notamment Innoncence en danger, consciente des risques.