L’invité de la radio Soleil Fm ce dimanche 11 août 2019, le député démissionnaire Abraham Zinzindohoué est revenu sur l’avènement du système partisan, sur la légitimité de la 8è législature et appelle l’opposition à se mettre en règle pour les prochaines élections. L’invité regrette le fait que l’opposition ait refusé de faire les sacrifices que les mouvanciers ont fait afin d’avoir le certificat de conformité.
Selon Abraham Zinzindohoué, les membres de l’opposition n’ont pas réussi à renoncer aux égos individuels. Car, l’avènement du certificat de conformité est pour résoudre un problème. Et tout le monde se devait de se soumettre à la solution trouvée par l’institution. «Nous avons pu régler le problème de membres fondateurs sans problème. C’est le refus de faire ce sacrifice qui tue l’opposition», indique Zinzindohoué.
Il relève que les Béninois doivent apprendre à avoir une mentalité institutionnelle. «La meilleure démocratie n’existe nul part. C’est un idéal vers lequel on tend au jour le jour. La démocratie est la loi du plus fort», a-t-il rappelé. Le système partisan est la base de tout et la vie ne finit pas à la 8è législative. Et le vrai pouvoir se situe à la base. Il y a les élections communales et municipales pointent à l’horizon. L’opposition doit tout faire pour y participer et montrer qu’elle représente effectivement la majorité des béninois. A en croire l’ancien député, il faut que la démocratie nourrisse son homme, il faut une démocratie de développement. Et l’opposition s’est laissé berner par des illusionnistes. Alors, il appelle l’opposition constructive à se départir des extrémistes.
Légitimité
«C’est un parlement légitime», a affirmé sans ambages maitre Abraham Zinzindohoué concernant la 8è législature. Pour lui, les textes qui régissent les élections au Bénin n’ont pas fait du vote une obligation ni fixé un taux. Il suffit juste que le vote soit organisé selon les exigences des textes. Membre du l’Union progressiste (l’un des deux blocs du pouvoir), le désormais ancien député explique que quand on dit vote avec fête au Bénin, c’est quand l’argent circule et les gens sortent pour voter.
Dialogue politique
Concernant le dialogue politique, l’invité estime que la démarche du prélat est salutaire. Il a conduit la délégation de son bloc pour écouter le prélat. Mais, à l’arrivée, ils ont expliqué au prélat que tout a été fait dans les règles de l’art. Le mieux, c’est d’écouter ceux qui pensent qu’il y a maldonne. Mais, son bloc estime qu’on ne peut pas mettre entre parenthèses la constitution.
Mieux, concernant l’interdiction de délivrance d’actes administratifs à ceux qui ont maille à partir avec la justice, l’ancien député pense que ce n’est pas normal qu’un citoyen se refuse de répondre à la justice de son pays. Pour lui, les droits fondamentaux existent en théorie mais dans la pratique, il y a toujours d’autres implications.
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