Brexit : Comment Boris Johnson prépare la sortie de l’UE sans accord

Boris Johnson, le Premier ministre britannique prépare son pays à une sortie de l’Union européenne sans « deal » en nouant des accords commerciaux avec d’autres nations amies. Ce jeudi 22 août, le Royaume Uni a par exemple conclu un accord de libre-échange avec la Corée du Sud, de sorte à garantir ses échanges avec ce pays asiatique en cas d’un Brexit sans accord. Depuis janvier, le pays de la Reine Elisabeth II a déjà signé au moins, 13 accords de libre-échange avec des pays situés aux quatre coins du monde et qui ne figurent pas dans les 27. Par ces accords commerciaux Londres veut surtout éviter que sa sortie de l’UE ne porte un coup dur à ses exportations qui font  30% de son Produit Intérieur Brut (PIB). Le prochain défi du Boris Johnson est de convaincre les grands pays comme le Canada et la Turquie de nouer un accord de libre-échange avec le Royaume Uni.

Parvenir à un accord avec les USA ne sera pas une sinécure

Quant aux Etats Unis, ils semblent favorables à la signature d’un deal commercial avec Londres. Boris Johnson est d’ailleurs très positif à ce sujet. « Ce sera une négociation difficile, mais nous y arriverons » avait laissé entendre le chef de l’exécutif britannique le 13 août dernier après le passage dans le pays du conseiller à la défense du président américain. Celui-ci avait fait savoir que Trump était disposé à parvenir à un accord avec le Royaume Uni le 1er novembre. C’est à dire, au lendemain du Brexit. Mais les choses ne seront pas simples parce que c’est le congrès américain et la Chambre des communes qui signent les traités internationaux.

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Chuck Schumer, la bête noire de Londres au Sénat américain

Du côté du Congrès américain, Chuck Schumer, le patron des démocrates du Sénat a déjà assuré qu’il voterait contre un tel accord. Il demande Nancy Pelosi, la patronne de la Chambre des représentants de faire comme lui. Pour rappel, les pays qui ont déjà conclu des accords de libre-échange avec Londres ne sont pas des « gros poissons », en dehors de la Suisse, de la Norvège et d’Israël. Si Boris Johnson arrivait à nouer un deal « commercial » avec l’Oncle Sam se serait profitable pour le Royaume Uni en cas de Brexit dur parce que les USA font office de premier partenaire commercial du pays. 

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