Ce samedi 10 aout 2019, à la salle ‘’Seven spirit, 7 rue Sainte-Helene, paris 75013’’, l’ancien président de l’assemblée nationale ivoirienne, président du ‘’Comité Politique’’ et opposant désormais déclaré au président actuel de la république de Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara ; était l’invité en ‘’Guest star’’ à Paris, d’une rencontre politique organisée par les ‘’Partis Politiques, Mouvements et Associations de la place de France engagés pour le Leader Guillaume Kigbafori SORO’’. Une occasion que Soro Guillaume n’aurait pas boudée pour critiquer le régime en place.
Soro l’opposant
Depuis son départ de la présidence de l’Assemblée Nationale et à la tête de son ‘’Comité Politique ‘’ lancé mi-février, Soro Guillaume aurait su, avec un certain talent, se forger une place dans la microsphère politique de l’opposition en Côte d’Ivoire. D’abord, reconnaissant, presque timide voire pudique vis-à-vis de son ‘’grand-frère’’ et ancien mentor, Soro Guillaume avait su progressivement se départir de son costume d’Homme fait par Ouattara, pour devenir l’homme contre Ouattara et pourquoi pas s’imposer comme l’Homme après Ouattara.
« Non, on ne peut pas continuer comme ça(…) Moi, j’assume mes propos »
Le fait est que Soro Guillaume qui avait su gagner le droit dans l’opinion publique de critiquer le régime qu’il avait lutté à installer, ne s’en faisait pas prier. Ce samedi, le président Soro avait été direct ; « l’actuel président, si quelqu’un dit le tiers de ce qu’il a dit lorsqu’il était dans l’opposition je crois qu’il serait pendu à un crochet de boucher. Est-ce qu’aujourd’hui en Côte d’Ivoire quelqu’un peut dire : « Ce régime je le frapperai et il tombera » ?
Il était évident pour Soro que la réponse à cette question ne pouvait être que négative. Puisque pour le président du comité politique, le régime actuel et surtout le président actuel, se serait progressivement mué en tout ce qu’il avait prétendu combattre ; péchant par autocratisme et tentant de brimer les voix dissidentes en leur envoyant « des gens encagoulés pour aller les inquiéter ! (…) Non, on ne peut pas continuer comme ça ».
Une « Honte », selon l’ancien député, qui rappelait au passage qu’ « on s’est battu pour la démocratie pour que chacun soit libre de dire ce qu’il veut » et lui Soro serait prêt à défendre ce principe car avait-il souligné, « Moi, j’assume mes propos ».
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