Dans un communiqué publié ce lundi 26 août 2019, la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) fait le point de ses recoupements sur l’évaluation diagnostique des enseignants Ace de la promotion 2008 organisée samedi dernier par le gouvernement.La Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) trouve « ridicule » cette évaluation des enseignants organisée samedi 24 août par le pouvoir et tout ce qu’il y a eu autour. Elle parle d’une «pagaille » dont elle accuse les autorités. D’après le communiqué du secrétaire général confédéral, Nagnini Kassa Mampo, des élus locaux à la solde du pouvoir auraient recrutés des non enseignants détenteurs de moto.
C’est « pour envahir les centres de composition avec leurs motos garées pour donner l’impression aux enseignants venus voir si tout le monde est resté à la maison que les collègues ont trahi». Le Sg évoque le cas du centre de composition du Ceg1 de Calavi dans l’Atlantique.
Ces bardeaux, selon lui, seraient sortis juste après le démarrage des épreuves de l’évaluation. « A Calavi donc, le policier à la porte, n’ayant pas été averti s’est opposé à ce qu’ils sortent. Ce n’est qu’après l’intervention du chef de police qu’ils ont été autorisés à sortir du centre. C’est pareil à Djougou, à Pobè, à Aplahoué, à Lokossa, etc…» rapporte-t-il.
Quid du taux de participation et des arrestations
Visiblement, la Cstb ne croit pas au taux de participation de plus de 70% évoqué. Nagnini Kassa Mampo félicite plutôt les enseignants pour avoir boycotté « massivement ». A ses dires, il n’y aurait eu aucune statistique au tableau dans les salles de composition au vu et au su de tous les candidats. Ce qui est contraire aux pratiques de l’office du BAC qui organisait, dit le Sg, « ce concours licenciement ». Sa Confédération rapporte également que plus de dix (10) enseignants ont été arrêtés sur toute l’étendue du territoire. Il en cite 12 et exige leur libération immédiate et sans condition.
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