Depuis que le président gabonais a eu un accident vasculaire cérébrale, en Octobre 2018 lors d’un séjour dans la capitale de l’Arabie Saoudite, Riyad, Ali Bongo est attaqué de toute part, afin qu’il subisse une expertise médicale par des médecins indépendants. Cela pourrait amener la justice gabonaise à déclarer une vacance de pouvoir. Dans ce cadre il était prévu qu’Ali Bongo comparaisse devant la justice le mois dernier.
Le procès d’Ali Bongo prévu pour le 26 Août
Un procès sur la santé du président de la République gabonaise, Ali Bongo et souhaité par l’association citoyenne Appel à Agir était initialement prévu pour le 15 et le 29 Juillet 2019. Mais par la suite, l’équipe juridique du président gabonais avait formulé une demande d’annulation du procès auprès de la cour d’appel de Libreville.
Hier lundi, cette demande des avocats d’Ali Bongo a été rejetée par la cour d’appel dont la présidence était assurée par Paulette Ayo Mba. De ce fait un autre procès sur la santé du président est prévu pour le 26 Août prochain.
« Il est allé jusqu’à saisir la Cour de cassation »
Le rejet de la requête d’annulation du procès d’Ali Bongo par la cour d’appel a ravi le groupe Appel à Agir. A un certain moment, le collectif n’espérait plus trouver gain de cause. Car le président avait saisi la cour de cassation pour obliger la cour d’appel à ne pas accepter la demande du camp adverse.
« Ali Bongo avait voulu que ce procès n’ait jamais lieu. Il est allé jusqu’à saisir la Cour de cassation. Mais la décision de ce jour vient de démontrer qu’il ne faut jamais désespérer de rien. Les Gabonais désespèrent de leur justice et à raison » a déclaré Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, un membre de l’association Appel à Agir.
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