Le Sénégal est reconnu pour être l’une des Démocraties les plus exemplaires d’Afrique. Le pays de l’Afrique de l’Ouest reçoit fréquemment les louanges de la communauté internationale sur la vitalité de sa Démocratie. Cependant, le Sénégal ne badine pas avec les individus qui font offense au chef de l’État ou qui portent atteinte à son image.
Adama Gueye, un militant de la société civile sénégalaise et ancien journaliste qui a travaillé pour divers médias sénégalais a été interpellé ce lundi à Dakar par la justice. Il est reproché à Adama Gueye d’avoir diffusé des écrits contraires aux bonnes mœurs et d’offense au chef de l’Etat. L’ex-journaliste fut déféré ce mardi devant le parquet. Adama Gueye a été interpellé par la Division des Investigations Criminelles (DIC). D’après les médias sénégalais, les déboires d’Adama Gueye sont dus à ses récentes publications sur Facebook où l’ex journaliste s’est exprimé sur la vie privée du président sénégalais, Macky Sall.
Ali Bongo beaucoup plus clément ?
Placé en garde à vue, Mr Gueye attend de savoir s’il sera inculpé. Quand on compare ce cas avec ce qui se passe au Gabon, on est tenté de dire qu’Ali Bongo est un repère en matière de droit à la liberté d’opinion et de pensée. En effet, depuis que le président gabonais a été victime d’un Accident Vasculaire Cérébrale, les rumeurs les plus folles sur son état de santé ont été divulguées dans la presse gabonaise. Généralement, les responsables de ces médias qui répandent ces rumeurs plus ou moins fausses ne sont pas inquiétés par les autorités gabonaises. Mais vu l’ampleur de ces rumeurs, les premiers responsables gabonais ont décidé d’agir afin de sanctionner les médias qui diffusent sans preuves concrètes certaines informations.
