Kenya : une française et une espagnole arrêtée pour des bracelets en ivoire

Ce lundi, Le Kenya Wildlife Service (KWS) déclarait dans un communiqué avoir arrêtée à l’aéroport international Jomo Kenyatta une espagnole avec un bracelet en ivoire, alors qu’elle se rendait de Nairobi à Dar-es-Salaam, la capitale financière de la Tanzanie. La seconde touriste à être arrêté pour ce fait à quelques jours d’intervalles.

Recrudescence du trafic d’ivoire ?

Pich-Aguilera Maria, 50 ans, devait comparaître devant le tribunal lundi matin. La ressortissante espagnole aurait été arrêtée ce dimanche -là avec un bracelet en ivoire pesant 0,025 g. Mercredi dernier, une ressortissante française du nom de Laazibi Amal aurait été également arrêtée à JKIA (l’aéroport international Jomo Kenyatta) elle aussi en possession d’un bracelet en ivoire pesant 0,85 g. La Française inculpée aurait plaidé coupable pour la possession du bracelet en ivoire et condamnée à payer une amende de 1 million de shillings ou à faire 12 mois d’emprisonnement.

Publicité

La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) a conclu en 1989 un accord entre ses États membres interdisant le commerce international de l’ivoire dans l’objectif d’ inverser le net déclin de la population d’éléphants d’Afrique, résultant du braconnage généralisé de l’ivoire au cours de la décennie précédente.

Si quelques années plus tard l’on a pu constater un certain succès de l’accord, La population de pachyderme aurait néanmoins connu après les années 2000, un nouveau déclin dans plus d’une trentaine de pays d’Afrique. Et cela serait dû en grande partie selon les experts, par la présence de marchés nationaux de l’ivoire non réglementés à l’intérieur et à proximité des pays où la population d’éléphants est en déclin.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité