L’Iran est affaibli selon l’administration Trump

Depuis son retrait de l’accord sur le nucléaire iranien, les États-Unis ont opté pour une posture résolument offensive à l’encontre de Téhéran. Aujourd’hui, Washington  prétend d’ailleurs avoir deux objectifs précis en tête, à savoir, priver le régime iranien des fonds utilisés dans le cadre de ses actions jugées déstabilisantes, mais aussi et surtout, pousser l’Ayatollah Ali Khamenei à accepter de renégocier un traité sur le nucléaire.

Ces deux objectifs peuvent se diviser en deux parties. Concernant la coupe des fonds, Washington espère de fait que le gouvernement iranien arrêtera de financer des groupes terroristes à travers le monde. En outre, l’idée est également de forcer la main au régime afin que celui-ci cesse ses mauvais traitements et ses détentions illégales de citoyens américains. Concernant le second point, si l’arrêt total du programme nucléaire reste la priorité absolue, Washington entend bien mettre un terme au programme balistique mené par Téhéran.

Publicité

L’Iran semble s’affaiblir

Afin d’appuyer ce constat, Michael Pompeo, de USA Today rappelle que l’Iran, avant que les sanctions ne soient imposées, a toujours été proche de mouvances extrémistes chiites. Le meilleur exemple étant celui du Yémen où les rebelles Houthis, proche du régime, sont soutenus et financés par Téhéran. Même son de cloche en Syrie ou l’Iran est notamment accusé d’avoir tué des milliers de personnes et forcé des millions d’autres à devoir se déplacer. Enfin, au Liban, le Hezbollah reste toujours aussi proche du régime, mettant en péril l’équilibre de la nation.

Suffisant pour ouvrir des négociations ?

Aujourd’hui, la situation aurait toutefois bien évolué. En effet, depuis que Washington a décidé de frapper un grand coup, le régime n’aurait plus les fonds nécessaires afin de supporter ses milices à travers le monde. Le budget militaire iranien a pour sa part été réduit de 28% en 2019, alors que le corps des Gardiens de la Révolution a vu son budget lui, être réduit de 17% par rapport à l’an dernier. Aujourd’hui, Téhéran semble ainsi être épuisé et affaibli économiquement parlant. Au point d’accepter d’ouvrir des négociations ? Pour le moment, la réponse semble être non, les tensions et les rivalités étant trop importantes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité