Un document interne du FBI, découvert par le média TYT avant d’être repris par Newsweek tend à prouver que le bureau fédéral d’investigation considère les extrémistes noirs et les défenseurs de la cause animale comme étant au moins aussi dangereux que Daesh, mais devant les suprémacistes blancs ou des organisations terroristes reconnues, comme Al-Qaida.
Ce dossier, qui n’aurait jamais dû fuiter donne en fait le détail des priorités du FBI en matière de contre-espionnage, ou de lutte contre le terrorisme, la cybercriminalité pour les prochains mois. Un rapport finalement assez surprenant puisque les « identitaires extrémistes noirs » sont considérés comme les personnes représentant le plus de dangers pour les citoyens américains. Selon le bureau, ces derniers seraient de plus en plus tentés d’utiliser la force et la violence afin de mener à bien leurs actions de revendication.
Un rapport du FBI qui fait polémique
Selon les forces de l’ordre, cette place de « numéro un » serait en fait motivée par les récentes polémiques au sujet des violences policières. Si le FBI ne dispose à ce jour d’aucun exemple concret, le bureau semble estimer que la situation sociale américaine est favorable aux actes de rébellion. Visiblement conscient des dérives policières à l’encontre des noirs américains, le bureau souhaite donc éviter de possibles dérapages en mettant en avant les afro-américains comme menace numéro une à l’équilibre de la société.
Les suprémacistes blancs, une « menace moyenne »
A contrario, les suprémacistes blancs sont considérés par le bureau comme étant une menace moyenne, quoiqu’à prendre au sérieux. Pour rappel, une tuerie a eu lieu le weekend dernier du côté d’El Paso au Texas au cours de laquelle un jeune homme de 21, estimant que le Texas était en proie à une forme « d’hispanisation » a décidé de tirer sur des passants d’un centre commercial. En outre, 40% des actes terroristes perpétrés l’an dernier aux États-Unis, l’ont été par des suprémacistes blancs.
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