Quatre grands constructeurs déclaraient le mois dernier que leurs entreprises avaient conclu un accord volontaire avec l’État de Californie pour adopter des règles de compromis en matière d’émissions de gaz carbonique, en produisant des modèles plus écologiques en matière de véhicules. Mais pour le président américain, Donald Trump, un tel accord ne serait en rien bénéfique pour les consommateurs.
3000 USD de moins « tout en rendant les voitures plus sûres »
En août 2018, l’administration Trump a proposé de révoquer le droit légal de la Californie d’imposer ses propres normes d’émission ou d’exiger un nombre croissant de véhicules électriques ; l’administration Trump arguant que la loi fédérale devrait avoir préséance sur les règles californiennes relatives aux émissions. L’accord de juillet donc conclu entre Ford, BMW, Volkswagen et Honda pour reconnaître l’autorité légale de la Californie dans l’établissement de normes environnementales au sein de sa juridiction prenait à contrepied le projet de la Maison-Blanche de dépouiller État de l’Ouest américain de ce pouvoir.
Le président Trump, pour qui les exigences environnementales ne devaient absolument pas empiéter sur le ‘’business’’ avait fait des efforts notables pour baisser les normes strictes fixées par l’Agence de protection de l’environnement depuis l’ère Barack Obama. Affirmant qu’il voulait ainsi donner aux «entreprises automobiles politiquement correctes», l’option de réduire le prix moyen d’une voiture de «plus de 3 000 dollars» en échange de « très peu d’impact sur l’environnement» ; Mais ceux-ci en ratifiant l’accord Californien, auraient mis à mal ces efforts.
« Henry Ford serait très déçu de voir ses descendants des temps modernes vouloir construire une voiture beaucoup plus chère, beaucoup moins sûre et qui ne fonctionne pas aussi bien, car les dirigeants ne veulent pas se battre contre les régulateurs californiens », publiait en substance le président Trump ce Mercredi.
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