Une histoire absolument incroyable. En effet, nous sommes aux alentours de 1990 lorsqu’un groupe d’observateurs décide de visiter un cimetière datant du 18e siècle. Sur place, une tombe retiendra l’attention de tout le monde, cette dernière semblant avoir été rouverte avant d’être à nouveau scellée.
Décédé 200 ans plus tôt, la personne enterrée a également été replacée dans une position bien spécifique, celle souvent utilisée par les croyants à la fin du 18e, début du 19e, lorsqu’une personne était alors suspectée d’être… Un vampire. L’affaire sera vite renommée JB-55, des inscriptions découvertes sur le cercueil, en lettres cloutées. JB faisant directement références aux initiales du prénom et du nom de l’individu, identifié comme un certain John Barber.
John Barber, un vampire ?
Considéré comme un vampire par ses pairs, ce dernier a été une nouvelle fois exhumé il y a peu afin d’être étudié et, sans surprise, Barber était un homme comme les autres. Toutefois, ce dernier souffrait de la tuberculose, maladie qui est d’ailleurs responsable de sa mort. Il faut dire qu’à l’époque, la tuberculose était très meurtrière, les soins n’étant pas assez développés. C’est d’ailleurs bien à cause des symptômes de la maladie que le pauvre homme a tout de suite été comparé à ce qu’il n’était finalement pas.
Un homme en fait très malade
Lésions au niveau des poumons, teint pâle, difficulté à se tenir debout et perte de poids, ce dernier a également vu ses gencives se rétracter, lui conférant l’impression d’avoir des dents relativement longues. C’est d’ailleurs bien à cause des symptômes de la maladie que le pauvre homme a tout de suite été comparé à ce qu’il n’était finalement pas. Résultat, Barber a été enterré puis déterré afin que sa famille puisse brûler son cœur. “Il avait ensuite été à nouveau inhumé, car l’entourage craignait qu’il soit un mort-vivant”, explique l’archéologue Nicholas Bellantoni au Washington Post.
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