Nouvelles révélations embarrassantes pour Boeing. Déjà mis en cause dans le cadre des deux crashs successifs (Lion Air et Ethiopian Airlines) qui ont fait pas moins de 346 victimes, l’avionneur américain est cette fois-ci visé par de nouvelles révélations entourant le dispositif de sécurité mis en place autour de son système anti-décrochage MCAS.
Selon le Wall Street Journal, les ingénieurs ayant travaillé autour du tout premier système MCAS ont prévu de multiples capteurs censés permettre à l’avion de générer bien plus de données qu’aujourd’hui. Résultat, ses capacités à faire piquer l’avion du nez ont été rendues plus que limitées. Puisque toute défaillance ou petit problème était directement capté, enregistré et analysé.
Boeing : les problèmes s’enchaînent, rien ne s’arrange
Des conditions de sécurité non-applicables
En revanche, les 737 MAX de Boeing n’étaient pas forcément compatibles avec ce système et ne pouvaient utiliser les données d’un des capteurs de l’appareil, celui mesurant l’angle du nez de l’avion. À cela, s’ajoute le fait que le logiciel était particulièrement compliqué à maîtriser pour les pilotes. Résultat, les conditions de sécurité entourant le logiciel mis en place par les ingénieurs, n’étaient pas forcément applicables dans un 737 MAX.
Une flotte toujours immobilisée
Afin de s’assurer que tout se passe bien, le régulateur devait être minutieusement examiné alors que les pilotes eux, se devaient d’être particulièrement bien formés s’ils souhaitaient maîtriser leur appareil et, le cas échéant, se sortir d’une situation difficile, chose qui n’a jamais été faite puisque les pilotes n’étaient pas formés à la bonne gestion du MCAS. Aujourd’hui, Boeing tente ainsi d’apporter une réponse à ces manques alors que sa flotte de 737 MAX elle, reste immobilisée, partout dans le monde.
Laisser un commentaire