L’Etat béninois n’a toujours pas exécuté la décision de la Cour Africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp) concernant l’affaire Ajavon. En effet, la haute juridiction africaine basée à Arusha en Tanzanie, avait ordonné à l’Etat béninois d’annuler la condamnation à 20 ans de prison prononcée par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) contre l’homme d’affaires béninois pour trafic de cocaïne.
La Cadhp a pour cela donné un délai aux autorités béninoises pour l’exécution de cette décision. Mais a quelques jours du deadline c’est toujours le statu quo. Dans un communiqué en date du mercredi 25 septembre, l’Usl Diaspora, a appelé le gouvernement de Patrice Talon à se rattraper en mettant en exécution l’ordonnance de la Cadhp, afin de clore disent-ils, ce chapitre qui aura durement éprouvé la cohésion nationale. Cela participera aussi de la préservation de la bonne réputation du Bénin à l’international, ajoute ce communiqué.
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De l’entêtement
L’Usl Diaspora a par ailleurs dénoncé « l’entêtement » du régime qui en plus de la non-exécution de cette décision de justice a pris un arrêté « abscons » dans le fond que dans la forme au regard de la Constitution, pour interdire la délivrance d’actes dits d’autorité à certaines personnes qui ont des démêlées avec la justice. Cette radicalisation du pouvoir montre que l’affaire de cocaïne pure est un canular , fruit d’une imagination diaboliquement fertile qui visait essentiellement à nuire à un homme en pleine ascension politique et qui se positionne toujours comme une alternance crédible à l’échec de Patrice Talon, estiment ces militants de l’Union Sociale Libérale.
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