Donald Trump est en pleine tourmente. Visé par une procédure de destitution, l'actuel président américain est accusé d'avoir fait pression sur l'Ukraine et son président Volodymyr Zelensky en réclamant de la part de Kiev, l'ouverture d'une enquête sur Joe Biden. Si l'affaire aurait pu ne jamais sortir, un lanceur d'alertes en a décidé autrement.
Depuis, Washington est éclaboussé par un scandale sans précédent qui pourrait déboucher au départ du président américain. En effet, déjà deux sénateurs républicains ont annoncé qu'ils envisageaient de voter en faveur de cette destitution. De son côté, Donald Trump lui, n'en démord pas. À l'occasion d'une rencontre privée, il aurait d'ailleurs proféré une série de menaces à l'encontre de la personne ayant révélé l'affaire au grand public.
Trump, nostalgique d'une époque révolue
"Qui est la personne qui a donné au lanceur d’alerte l’information ? Parce qu’elle s’assimile à un espion", aurait lancé le président Trump au cours d'un enregistrement vidéo, dévoilé par le Los Angeles Times. Il continuera en rappelant qu'à l'époque, le gouvernement américain était intransigeant contre "les espions et la trahison". Une manière pour lui de regretter une époque aujourd'hui révolue puisque les espions étaient alors condamnés à mort.
Cette sortie elle, aurait eu lieu à l'occasion d'une rencontre organisée jeudi matin, du côté de New York. Une personne présente dans l'assemblée aurait tout enregistré avant d'envoyer la bande au L.A Times. Dans les faits, le président Trump estime en fait que le lanceur d'alerte aurait eu accès aux informations révélées depuis une source qui elle, était en contact direct avec les données de l'appel.
La course à 2020, déjà perdue ?
Accusé d'avoir "sollicité l’ingérence" de l’Ukraine dans sa campagne politique de réélection en 2020 en réclamant l'ouverture d'une enquête sur les agissements de Joe Biden alors qu'il était encore vice-président, l'actuel pensionnaire à la Maison-Blanche s'est tiré une balle dans le pied, d'autant quel'exécutif a tenté de garder le secret. Une situation impardonnable pour Nancy Pelosi qui a qualifié ces agissements de "dissimulation".
