Alors que de nombreux experts redoutaient une possible intervention militaire américaine en Iran, en réponse aux attaques perpétrées à l’encontre des installations pétrolières saoudiennes, le président américain a finalement décidé de serrer la vis. En effet, le 18 septembre dernier, Donald Trump a confirmé vouloir imposer de nouvelles sanctions à l’encontre de Téhéran.
L’espoir d’une reprise du dialogue était de mise. En effet, le président américain Trump a multiplié les messages d’apaisement à l’encontre de l’Iran, affirmant être prêt à rencontrer le président Rohani. Toutefois, Riyad a directement pointé du doigt le régime et son implication dans l’attaque menée à l’encontre de deux de ses installations pétrolières. Résultat, Washington a décidé de soutenir son allié, en allant en son sens, faisant une nouvelle fois grimper le niveau de tension.
Sanctions plus qu’intervention
Sur Twitter, le président américain a ainsi confirmé qu’il avait officiellement demandé à ce que les sanctions imposées à l’encontre du régime iranien soient revues à la hausse. “Je viens d’ordonner au secrétaire du Trésor de durcir substantiellement les sanctions contre l’État iranien !” a-t-il lancé, se gardant toutefois de donner quelconques précisions. Impossible donc d’affirmer avec force qu’un individu ou l’Iran en général sera visé.
Riyad accuse fermement l’Iran
Ce tweet lui, est lourd de sens. Plus que les sanctions, le président Trump semble confirmer les soupçons saoudiens concernant l’implication directe de Téhéran dans l’attaque perpétrée sur son sol. Il y a quelques jours, un porte-parole du ministère saoudien de la Défense a d’ailleurs confirmé à Al-Jazeera qu’il était tout simplement impossible que les missiles aient été lancés depuis le Yémen, comme l’affirment depuis le départ les rebelles houthis. “L’attaque a été lancée par le nord et porte sans doute la marque de l’Iran”, a d’ailleurs continué la source gouvernementale.
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